Lot Essay
Cette oeuvre est enregistrée dans les archives de la Fondation Calder, New York, sous le No. A17815.
« De la mer, Valéry disait qu'elle est toujours recommencée. Un objet de Calder est pareil à la mer et envoûtant comme elle: toujours recommencé, toujours neuf. Il ne s'agit pas d'y jeter un coup d'oeil en passant; il faut vivre dans son commerce et se fasciner sur lui. Alors l'imagination se réjouit de ces formes pures qui s'échangent, à la fois libres et réglées. »
“Valéry said the sea is always beginning over again. One of Calder’s objects is like the sea and equally spellbinding: ever changing, always new. A passing glance is not enough; one must live with it, and be bewitched by it. Then the imagination can revel in pure, ever-changing forms, at once free and rule-governed.”
Jean-Paul Sartre
Le patronyme de Dorothy Tremaine Hildt est synonyme de prestige et d’élégance auprès des critiques, curateurs et historiens d’art. Les parents de Dorothy Tremaine Hildt, Emily and Burton Tremaine, font en efet partie des collectionneurs ayant marqué de leur empreinte l’histoire de l’art aux Etats-Unis à partir de 1945, amassant plus de quatre cents oeuvres de peintres et sculpteurs
souvent méconnus à l’époque et aujourd’hui reconnus comme des fgures artistiques majeures de la seconde partie du XXe siècle. Ainsi, parmi les oeuvres qui ont fait partie de leur collection fguraient notamment l’ultime tableau de Piet Mondrian, Victory Boogie-Woogie (aujourd’hui conservé dans les collections du Gemeentemuseum de la Haye) et Three Flags de Jasper Johns, acheté en 1981 par le Whitney Museum of American Art. S’inscrivant dans la lignée de ses parents, Dorothy Tremaine Hildt a à son tour constitué un exceptionnel ensemble d’oeuvres et prolongé leur ambition philanthropique, en soutenant notamment des institutions telles que le Cleveland Museum of Art, la Society of the Four Arts et le Norton Museum. Souvent acquises directement auprès des artistes, les oeuvres de la collection de Dorothy Tremaine Hildt présentées ici témoignent d’un goût pour la scène artistique européenne de l’immédiat après-guerre. Elles manifestent en particulier un intérêt pour les recherches menées à l’époque autour du mouvement dans la sculpture, dont les oeuvres de Calder, Takis, Agam ou Bury constituent d’emblématiques exemples. C’est donc un honneur pour Christie’s de présenter ces oeuvres à Paris, ville qui fut le terreau de ces artistes d’avantgarde, culminant avec l’exposition Le Mouvement organisée par la galerie Denise René en 1955.
Dorothy Tremaine Hildt’s name is synonymous with prestige and elegance for critics, curators and art historians. Her parents, Emily and Burton Tremaine are among the collectors who left their imprint on the history of art in the United States strarting from 1945, as they acquired more than four hundred works by often little known painters and sculptors of the time, who are acknowledged
today as major artists of the second half of the 20th century. Among the works in their collection were notably Piet Mondrian’s last picture, Victory Boogie-Woogie (now in the collection of The Hague’s Gemeentemuseum) and Three Flags by Jasper Johns, acquired in 1981 by the Whitney Museum of American Art. Following in her parents’ footsteps, Dorothy Tremaine Hildt ssembled an exceptional collection of paintings hile also continuing their philanthropic ambition, spporting among others the Cleveland Museum ofArt, the Society of the Four Arts and the NortonMuseum. Often acquired directly from artists, theworks from the Dorothy Tremaine Hildt collection pesented here show her taste for the the European art scene immediately after the war.They focus more particularly on the research of the period around movement in sculpture, with works by Calder, Takis, Agam or Bury as prime examples.It is an honnour fot Christie's to show these works in paris, the breeding-ground of these avant-garde artists, the city where the landmark exhibition Le Mouvement organised by the galerie Denise René in 1955 took place.
« De la mer, Valéry disait qu'elle est toujours recommencée. Un objet de Calder est pareil à la mer et envoûtant comme elle: toujours recommencé, toujours neuf. Il ne s'agit pas d'y jeter un coup d'oeil en passant; il faut vivre dans son commerce et se fasciner sur lui. Alors l'imagination se réjouit de ces formes pures qui s'échangent, à la fois libres et réglées. »
“Valéry said the sea is always beginning over again. One of Calder’s objects is like the sea and equally spellbinding: ever changing, always new. A passing glance is not enough; one must live with it, and be bewitched by it. Then the imagination can revel in pure, ever-changing forms, at once free and rule-governed.”
Jean-Paul Sartre
Le patronyme de Dorothy Tremaine Hildt est synonyme de prestige et d’élégance auprès des critiques, curateurs et historiens d’art. Les parents de Dorothy Tremaine Hildt, Emily and Burton Tremaine, font en efet partie des collectionneurs ayant marqué de leur empreinte l’histoire de l’art aux Etats-Unis à partir de 1945, amassant plus de quatre cents oeuvres de peintres et sculpteurs
souvent méconnus à l’époque et aujourd’hui reconnus comme des fgures artistiques majeures de la seconde partie du XXe siècle. Ainsi, parmi les oeuvres qui ont fait partie de leur collection fguraient notamment l’ultime tableau de Piet Mondrian, Victory Boogie-Woogie (aujourd’hui conservé dans les collections du Gemeentemuseum de la Haye) et Three Flags de Jasper Johns, acheté en 1981 par le Whitney Museum of American Art. S’inscrivant dans la lignée de ses parents, Dorothy Tremaine Hildt a à son tour constitué un exceptionnel ensemble d’oeuvres et prolongé leur ambition philanthropique, en soutenant notamment des institutions telles que le Cleveland Museum of Art, la Society of the Four Arts et le Norton Museum. Souvent acquises directement auprès des artistes, les oeuvres de la collection de Dorothy Tremaine Hildt présentées ici témoignent d’un goût pour la scène artistique européenne de l’immédiat après-guerre. Elles manifestent en particulier un intérêt pour les recherches menées à l’époque autour du mouvement dans la sculpture, dont les oeuvres de Calder, Takis, Agam ou Bury constituent d’emblématiques exemples. C’est donc un honneur pour Christie’s de présenter ces oeuvres à Paris, ville qui fut le terreau de ces artistes d’avantgarde, culminant avec l’exposition Le Mouvement organisée par la galerie Denise René en 1955.
Dorothy Tremaine Hildt’s name is synonymous with prestige and elegance for critics, curators and art historians. Her parents, Emily and Burton Tremaine are among the collectors who left their imprint on the history of art in the United States strarting from 1945, as they acquired more than four hundred works by often little known painters and sculptors of the time, who are acknowledged
today as major artists of the second half of the 20th century. Among the works in their collection were notably Piet Mondrian’s last picture, Victory Boogie-Woogie (now in the collection of The Hague’s Gemeentemuseum) and Three Flags by Jasper Johns, acquired in 1981 by the Whitney Museum of American Art. Following in her parents’ footsteps, Dorothy Tremaine Hildt ssembled an exceptional collection of paintings hile also continuing their philanthropic ambition, spporting among others the Cleveland Museum ofArt, the Society of the Four Arts and the NortonMuseum. Often acquired directly from artists, theworks from the Dorothy Tremaine Hildt collection pesented here show her taste for the the European art scene immediately after the war.They focus more particularly on the research of the period around movement in sculpture, with works by Calder, Takis, Agam or Bury as prime examples.It is an honnour fot Christie's to show these works in paris, the breeding-ground of these avant-garde artists, the city where the landmark exhibition Le Mouvement organised by the galerie Denise René in 1955 took place.