Félicien Rops (1833-1898)

La Femme au Masque

Details
Félicien Rops (1833-1898)
La Femme au Masque
oil on paper laid down on board
11 x 9in. (28 x 13cm.)
Painted circa 1888
Provenance
Georges Viau, Paris.
Mme. O. Sainsère, Paris.

Lot Essay

As an admirer of the poet Charles Baudelaire, Rops aspired to be the painter of 'Modern Life' whom Baudelaire so earnestly sought. According to the brothers Goncourt, Rops discovered this modernity through orgiastic nights and sinister encounters which horrified him.

'Rops,' wrote the Goncourts, 'nous parle de cet étonnement que produit sur lui l'enharnachement, le façonnage presque fantastique de la Parisienne actuelle ... Il nous parle du moderne qu'il veut faire d'après nature, du caractère y trouve chez une putain du nom de Clara Blum, à un lever du jour à la suite d'une nuit de pélotage et de jeu.'

But it was a form of Modernity with very negative overtones. In 1863 he wrote 'L'amour des jouissances brutales, les préoccupations d'argent, les interêt mesquins ont collé sur la plupart de nos contemporains un masque sinistre où l'instinct de la perversité, dont parle Edgar Poe, se lit en lettres majuscules.'

Josephin Peladan considered Rops to be the only artist mystic enough to reflect perversity and J. K. Huysmans also shared this view 'Rops a religieusement replacé la luxure dans le cadre infernal où elle se meut et, par cela même, il n'a pas créé des oeuvres obscènes et positives, mais bien des oeuvres catholiques, des oeuvres enflammes et terribles ... Il a peint l'extase démoniaque comme d'autres ont peint les élans mystiques.'

In 1889 Huysmans also expressed the view that Rops' women were, amongst other things, soldiers of evil 'ses yeux où petille le mout frignat des noces, sa bouche mauvaise et serrée, elle est irresistible. Elle se tient comme une sentinelle placée sur le front de bandière du camp lubrique; elle évoque l'idée, pour l'homme, de caresses illicites et de baisers indus'.

Above all, however, Rops is appreciated for his presentation of women, not as imaginary creatures, but as they truly are, stripped of all pretensions. Jean-Dubray, writing in 1928, captured the essence of Rops' women. 'Voyez la femme, qu'il nous traduit, cette cabotine dont le charme est le chiffon, avec sa grace fugace, instable et changeante. Il l'a su monter jusqu'au style. Il est le seul qui ait franchi, si on peut ainsi dire, cette gageure. Et de quelle façon victorieuse! Rops aura dit son siècle, aussi intensement, si ce n'est davantage, que Memling, Durer ou Jean Steen ont marqué le leur. C'est tout l'esprit d'une époque mis à nu avec l'étontement de la fille qui livre tous ses ... secrets. Quelles chairs ardentes! C'est Rops qui a compris le plus la femme. Il l'a non seulement découverte, mais l'a retroussée jusqu'aux épaules! Il a devoilé l'infamie des dessous. Il a ôte chez elle toute dignité et toute pudeur afin de mieux faire voir, sous la Femme, l'éternelle femelle.'

Rops executed a soft-ground etching after this painting entitled Vieille Histoire, see M. Exsteens, L'Oeuvre Gravé et Lithographique de Félicien Rops, vol. II, Paris, 1928, no. 346 (illus.) and E. Rouir, Felicien Rops. Catalogue raisonné de l'oeuvre gravé et litographié, vol. II, Brussels, 1992, p. 26, no. E. 346 (illus.). Exteens (op. cit.) describes the print as 'de toute rareté'.

More from Nineteenth Century Pictures

View All
View All