MARC CHAGALL

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MARC CHAGALL

LA FONTAINE, Jean de, Fables. Paris: Tériade, 1952, 2° (410 x 315mm.) (Sorlier 97-198; Johnson, Vollard 174)

etchings, 1927-30, on Rives, title, text, justification and set of 100 in two volumes, signed in pen and black ink on the justification, copy number XIV of the fifteen hors commerce copies (the total edition was 200 and there was also a portfolio edition of 100), the full sheets as published, in good condition, loose in original paper wrappers with additional etching on front, in original grey paper covered boards and slipcase with titles on spine

Lot Essay

Immediately after Chagall finished Les Ames mortes, Vollard commissioned him to illustrate the Fables by Jean de la Fontaine.

The exhibition of the preparatory designs organized by Vollard at Galerie Bernheim-Jeune caused a great scandal, and the French press fiercely attacked the choice of a Russian artist to illustrate the celebrated French fables. Vollard was forced to explain his choice personally to the Chambre des Deputés, and had to defend himself in the art columns of L' Intransigeant: "C'est au peintre russe Marc Chagall que je demande l'illustration du livre. On ne comprit pas le choix d'un peintre russe pour interpréter le plus français de nos poètes. Or c'est précisément en raison des sources orientales du fabuliste, que j'avais songé à un artiste à qui ses origines et sa culture rendait familier ce prestigieux Orient. Mes espérances ne furent pas déçues."

'La technique de ces gravures est très différente de celle des Ames mortes car Chagall n'a jamais voulu se répéter. Les sujets sont totalement renouvelés et l'influence des paysages découverts en France et particulièrement le Midi et l'Auvergne, notamment au Lac de Chambon, ont renouvelés l'inspiration de l'artiste: "Je me jetais sur des thèmes nouveaux comme je n'en avais jamais vu à Vitebsk, les fleurs du Midi, les paysans de Savoie, les bêtes bien nourries. Après la Révolution, la misère et la faim, je donnais libre cours à mon appétit. Dans le fantastique que je voyais, je ne pouvais oublier la terre d'ou nous sortons." (C. Sorlier, Marc Chagall et Ambroise Vollard, Editions Galerie Matignon, Paris, 1981)

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