BRAZIL Freycinet had intended to sail to the Cape from Tenerife but winds drove them west to Brazil. They sighted the coast on 4 December, 1817 and entered the harbour of Rio de Janeiro two days later, staying until the end of January 1818. Freycinet and his wife were lodged at the house of the French painter Nicolas Antoine Taunay, who had come to Brazil in 1816 as part of a French Artistic Mission invited by the King to found an Academy of Fine Arts in Rio de Janeiro. Taunay's fifteen year old son and pupil Adrien Aimé joined the Uranie at Rio in 1818 as second draughtsman to the voyage
Jacques Etienne Victor Arago (1790-1855)

Details
Jacques Etienne Victor Arago (1790-1855)

Vue des côtes du Brésil.1817 (le Géant couché)
signed, inscribed and dated 'Brésil, 1817/cette partie de la côte du Brésil est appelée le Géant couché./La sommet A, est Le Corcovado (bossu.) Le point B, Le pain de sucre, c'est là l'entrée de Rio. 1817..././Vue des côtes du Brésil. 1817./Js Arago fecit 1817.', pencil
11 3/16 x 14 3/16in. (28.4 x 36cm.)
Provenance
as Lot 59

'Pendant la nuit, nous avons viré de bord, malgré le presage d'un ciel protecteur; et, au lever de l'aurore, nous mettions le cap sur Rio-Janeiro, cité royale où nous laisserons bientôt tomber l'ancre pour la seconde fois. Je dessine la côte: elle est partout d'une richesse merveilleuse, et je mets la dévotion du zèle à en reproduire le plus fidèlement possible les contours bizarres et variés. Voici le pain de sucre, rapide, aigu, sans verdure; c'est le pied d'un géant qui doit servir de point du mire aux navigateurs. La tête est là-bas, à l'ouest de la rade; tête bien dessinée avec son font découvert, sa chevelure, vaste forêt; son oeil, grotte humide; son nez, pic osseux ... et enfin le pain de sucre, dessinant le pied: c'est un véritable géant couché sur le dos, plus ou moins allongée, selon la position du navire, mais toujours taillé comme l'eût fait un statuaire. Je ne saurais trop recommander aux capitaines la vue si heureuse et si singulière de cette chaîne de montagnes, afin qu'ils ne puissent pas manquer l'entrée de l'immense rade que le pied du géant leur indique d'une manière exacte et précise, mieux encore que le ferait un phare.' (J. Arago, Souvenirs d'un aveugle, Voyage autour du monde, Paris, 1826, I, p. 49)

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