Lot Essay
One of Braque's chief preoccupations during the early 1920s was a fascination with the art of ancient Greece. By 1922, he had embarked on a series of monumental female figure paintings which was to continue until 1927. The inspiration for these large nudes may have come from the caryatids supporting the entablature of Greek temples and other figures used as decorative features in Italian Renaissance villas. Thus Braque continued the French taste for large-scale figurative decorations and may have also have been influenced by Renoir's late works of large fleshy nudes, which were exhibited at the Salon d'Automne in October 1920. It is also likely that the monumental female nudes of Picasso's own 'Classical' period suggested to Braque the possibilities inherent in such a theme.
Nadine Pouillon and Isabelle Monod-Fontaine (Braque, Centre Georges Pompidou, Paris, 1982) write: "Car il est vrai que, depuis le Grand Nu debout de 1907, Braque n'avait plus traité la figure féminine qu'à la façon d'un objet cubiste. On imagine plus volontiers, et bien simplement d'abord, que les Canéphores, premières - d'une suite, sinon d'un série véritable, de figures féminine que Braque réalisera entre 1922 et 1927, dont le Grand Nu en est l'autre sommet, sont par rapport aux oeuvres de 1917 comme un retour à la tradition classique. Austères, aussi peu élégantes que les robustes figures néo-classique du Picasso des années 20, elles s'écartent autant des principes et de la science cubiste que de tout maniérisme. Lorsque Hope fait allusion aux Tahitiennes de Gauguin, le rapprochement fondé sur l'aspect monumental des corps féminins est convaincant. Mais les grandes femmes de Braque rejoigment aussi bien l'esprit de telle cariatide grecque ou du Triomphe de Flore de Poussin."
Referring to Braque's large scale nudes, Pouillon and Monod-Fontaine write further "...Leurs formes amples, aux muscles d'une précision anatomique-au moins pour le torse, sont d'un modèle large et précis leur couleur est relativement sombre: des jaunes et des pourpres. Dans les linges se juxtaposent du blanc et du gris. Nulle expression ne doit être cherchée en leur visage. Aucun appel sexuel n'émane de leur corps. Il semble que par cette passivité, cette neutralité, elles ne fassent qu'un avec les fruits qui emplissent les corbeilles. Renoir peignait les nus féminins, les fleurs et les fruits comme le trois aspects d'un pulpe sensuelle et désirable. Braque peint les corps féminins avec leurs galbes précisés comme il peint les fruits, en leurs rondeurs géométriques ou géométrisables. Ce n'est pas le corps de telle femme ou tel corps de femme; c'est le corps féminins, motif d'une composition plastique et d'une poétique" (op. cit., p. 44).
The treatment of the figure in the present drawing owes much to the massive and monumental figures of Renoir and Picasso. However, Braque worked his with broad and loose brushstrokes which give the viewer a tactile sensation rather than focussing on the sensual or idealised quality of the form.
Braque executed a series of large-scale drawings of nudes such as the present drawing "which are without question his most impressive achievement in this technique. Some are in charcoal, others in sanguine or chalk. They give the impression - false no doubt - which the paintings never do, of having been drawn from living models, because they are solidly elaborated and humanly inspired. They are important, therefore, not only because they are unique in showing how Braque could master natural forms when working solely with the graphic means, but also because they provide a forward-looking link to the classically inspired figures that Braque was to draw and engrave in the 1930s." (D. Cooper, Braque: The Great Years, Chicago, 1972, p. 56)
Nadine Pouillon and Isabelle Monod-Fontaine (Braque, Centre Georges Pompidou, Paris, 1982) write: "Car il est vrai que, depuis le Grand Nu debout de 1907, Braque n'avait plus traité la figure féminine qu'à la façon d'un objet cubiste. On imagine plus volontiers, et bien simplement d'abord, que les Canéphores, premières - d'une suite, sinon d'un série véritable, de figures féminine que Braque réalisera entre 1922 et 1927, dont le Grand Nu en est l'autre sommet, sont par rapport aux oeuvres de 1917 comme un retour à la tradition classique. Austères, aussi peu élégantes que les robustes figures néo-classique du Picasso des années 20, elles s'écartent autant des principes et de la science cubiste que de tout maniérisme. Lorsque Hope fait allusion aux Tahitiennes de Gauguin, le rapprochement fondé sur l'aspect monumental des corps féminins est convaincant. Mais les grandes femmes de Braque rejoigment aussi bien l'esprit de telle cariatide grecque ou du Triomphe de Flore de Poussin."
Referring to Braque's large scale nudes, Pouillon and Monod-Fontaine write further "...Leurs formes amples, aux muscles d'une précision anatomique-au moins pour le torse, sont d'un modèle large et précis leur couleur est relativement sombre: des jaunes et des pourpres. Dans les linges se juxtaposent du blanc et du gris. Nulle expression ne doit être cherchée en leur visage. Aucun appel sexuel n'émane de leur corps. Il semble que par cette passivité, cette neutralité, elles ne fassent qu'un avec les fruits qui emplissent les corbeilles. Renoir peignait les nus féminins, les fleurs et les fruits comme le trois aspects d'un pulpe sensuelle et désirable. Braque peint les corps féminins avec leurs galbes précisés comme il peint les fruits, en leurs rondeurs géométriques ou géométrisables. Ce n'est pas le corps de telle femme ou tel corps de femme; c'est le corps féminins, motif d'une composition plastique et d'une poétique" (op. cit., p. 44).
The treatment of the figure in the present drawing owes much to the massive and monumental figures of Renoir and Picasso. However, Braque worked his with broad and loose brushstrokes which give the viewer a tactile sensation rather than focussing on the sensual or idealised quality of the form.
Braque executed a series of large-scale drawings of nudes such as the present drawing "which are without question his most impressive achievement in this technique. Some are in charcoal, others in sanguine or chalk. They give the impression - false no doubt - which the paintings never do, of having been drawn from living models, because they are solidly elaborated and humanly inspired. They are important, therefore, not only because they are unique in showing how Braque could master natural forms when working solely with the graphic means, but also because they provide a forward-looking link to the classically inspired figures that Braque was to draw and engrave in the 1930s." (D. Cooper, Braque: The Great Years, Chicago, 1972, p. 56)