![[MALAPARTE, Curzio.]](https://www.christies.com/img/LotImages/2001/PAR/2001_PAR_01039_0209_000(040146).jpg?w=1)
Portrait de Curzio Malaparte, 1934. Photographie originale, anonyme, tirage de l'époque (107 x 67 mm.). Annotée sur l'image "C. Malaparte, Lipari, marzo 1934." Malaparte est assis avec son chien Febo, sur un muret surplombant la ville de Lipari. Rare et émouvant document. Le 13 novembre 1933 l'écrivain fût condamné à 5 années de relégation, dans l'île de Lipari, il avait diffamé Italo Balbo, un ministre en exercice de Mussolini. Dans l'isolement de son exil "Troppo mare, troppo cielo per un isola cosi piccola, per uno spirito cosi inquieto", il s'attache à Febo un chien recueilli sur l'île. Son chien, écrit Malaparte, "représente la partie la meilleure de moi, la plus humble, la plus pure, la plus secrète. Je n'ai jamais aimé autant une femme, un frère, un ami que Febo. C'était un chien comme moi...C'était un être noble, la créature la plus noble que j'avais rencontrée dans ma vie." Febo n'eut pas qu'une importance dans sa vie, il est aussi présent dans son oeuvre: un des moments les plus émouvants de son roman "La Peau raconte la perte de Febo, qu'il retrouve moribond dans un laboratoire de vivisection. C'est une histoire imaginaire: Febo est mort de vieillesse dans le lit de son maître à Capri et Malaparte lui fit construire un monument funèbre. Cf.: Giordano Guerri. Il Malaparte Illustrato. Milan: Mandadori, 1998. Une variante de notre photographie est reproduite page 56.
Details
[MALAPARTE, Curzio.]
Portrait de Curzio Malaparte, 1934. Photographie originale, anonyme, tirage de l'époque (107 x 67 mm.). Annotée sur l'image "C. Malaparte, Lipari, marzo 1934." Malaparte est assis avec son chien Febo, sur un muret surplombant la ville de Lipari.
Rare et émouvant document.
Le 13 novembre 1933 l'écrivain fût condamné à 5 années de relégation, dans l'île de Lipari, il avait diffamé Italo Balbo, un ministre en exercice de Mussolini. Dans l'isolement de son exil "Troppo mare, troppo cielo per un isola cosi piccola, per uno spirito cosi inquieto", il s'attache à Febo un chien recueilli sur l'île. Son chien, écrit Malaparte, "représente la partie la meilleure de moi, la plus humble, la plus pure, la plus secrète. Je n'ai jamais aimé autant une femme, un frère, un ami que Febo. C'était un chien comme moi...C'était un être noble, la créature la plus noble que j'avais rencontrée dans ma vie."
Febo n'eut pas qu'une importance dans sa vie, il est aussi présent dans son oeuvre: un des moments les plus émouvants de son roman "La Peau raconte la perte de Febo, qu'il retrouve moribond dans un laboratoire de vivisection. C'est une histoire imaginaire: Febo est mort de vieillesse dans le lit de son maître à Capri et Malaparte lui fit construire un monument funèbre.
Cf.: Giordano Guerri. Il Malaparte Illustrato. Milan: Mandadori, 1998. Une variante de notre photographie est reproduite page 56.
Portrait de Curzio Malaparte, 1934. Photographie originale, anonyme, tirage de l'époque (107 x 67 mm.). Annotée sur l'image "C. Malaparte, Lipari, marzo 1934." Malaparte est assis avec son chien Febo, sur un muret surplombant la ville de Lipari.
Rare et émouvant document.
Le 13 novembre 1933 l'écrivain fût condamné à 5 années de relégation, dans l'île de Lipari, il avait diffamé Italo Balbo, un ministre en exercice de Mussolini. Dans l'isolement de son exil "Troppo mare, troppo cielo per un isola cosi piccola, per uno spirito cosi inquieto", il s'attache à Febo un chien recueilli sur l'île. Son chien, écrit Malaparte, "représente la partie la meilleure de moi, la plus humble, la plus pure, la plus secrète. Je n'ai jamais aimé autant une femme, un frère, un ami que Febo. C'était un chien comme moi...C'était un être noble, la créature la plus noble que j'avais rencontrée dans ma vie."
Febo n'eut pas qu'une importance dans sa vie, il est aussi présent dans son oeuvre: un des moments les plus émouvants de son roman "La Peau raconte la perte de Febo, qu'il retrouve moribond dans un laboratoire de vivisection. C'est une histoire imaginaire: Febo est mort de vieillesse dans le lit de son maître à Capri et Malaparte lui fit construire un monument funèbre.
Cf.: Giordano Guerri. Il Malaparte Illustrato. Milan: Mandadori, 1998. Une variante de notre photographie est reproduite page 56.