Lot Essay
Ce dessin fait partie d'un groupe de douze compositions devant servir à illustrer une méthode de basse de viole, écrite par le baron de Joursanvault, et jamais publiée (G. 1016-1027). Cette méthode fut annoncée par un prospectus imprimé intitulé Avis aux amateurs.
Le baron de Joursanvault commanda les dessins à son jeune protégé Prud'hon autour des années 1777 ou 1778, avec probablement l'intention de les graver lui même, s'étant précédement exercé à la gravure sur d'autres dessins de l'artiste. Les personnages représentés étaient le baron lui-même (G. 1017-9, 1021), M. de Bessey, son père (G. 1016), le curé de Joursanvault (G. 1020) et un jeune garçon inconnu (G. 1026-7). De ces dessins uniquement quatre à ce jour sont connus par la photographie: celui représentant M. de Bessey (illustré dans S. Laveissière, op. cit., p. 42, fig. 5a) qui, comme le présent dessin, est centré sur la main du joueur et montre la figure de trois-quart, et deux représentant le baron, assis de face et de profil tenant la viole (S. Laveissière, op. cit., no. 6, G. 1021, à Dijon et fig. 6a, G. 1017). Un dernier dessin (G. 1026) est aujourd'hui au musée des Beaux-Arts de Rouen.
Prud'hon a probablement rencontré Jean-Baptiste-Anne-Geneviève Gagniare, baron de Joursanvault (1748-1792) vers 1776, alors qu'il était l'élève de Desvoges à Dijon. Il était certainement chez le baron à Beaune le 27 septembre 1777 quand il fut reçu à la loge maçonnique de la Bienfaisance. Dans les années 1777-80 Prud'hon habita entre Beaune et Cluny avant d'être envoyé par son mécène à Paris en 1780. Pour Joursanvault, Prud'hon réalisa aussi le frontispice d'un traité d'héraldique (G. 1013) et deux apothéoses, du baron lui-même et de M. de Bessey (G. 548-9 et S. Laveissière, op. cit., no. 5).
Sur le Baron de Joursanvault, voir le lot suivant.
Le baron de Joursanvault commanda les dessins à son jeune protégé Prud'hon autour des années 1777 ou 1778, avec probablement l'intention de les graver lui même, s'étant précédement exercé à la gravure sur d'autres dessins de l'artiste. Les personnages représentés étaient le baron lui-même (G. 1017-9, 1021), M. de Bessey, son père (G. 1016), le curé de Joursanvault (G. 1020) et un jeune garçon inconnu (G. 1026-7). De ces dessins uniquement quatre à ce jour sont connus par la photographie: celui représentant M. de Bessey (illustré dans S. Laveissière, op. cit., p. 42, fig. 5a) qui, comme le présent dessin, est centré sur la main du joueur et montre la figure de trois-quart, et deux représentant le baron, assis de face et de profil tenant la viole (S. Laveissière, op. cit., no. 6, G. 1021, à Dijon et fig. 6a, G. 1017). Un dernier dessin (G. 1026) est aujourd'hui au musée des Beaux-Arts de Rouen.
Prud'hon a probablement rencontré Jean-Baptiste-Anne-Geneviève Gagniare, baron de Joursanvault (1748-1792) vers 1776, alors qu'il était l'élève de Desvoges à Dijon. Il était certainement chez le baron à Beaune le 27 septembre 1777 quand il fut reçu à la loge maçonnique de la Bienfaisance. Dans les années 1777-80 Prud'hon habita entre Beaune et Cluny avant d'être envoyé par son mécène à Paris en 1780. Pour Joursanvault, Prud'hon réalisa aussi le frontispice d'un traité d'héraldique (G. 1013) et deux apothéoses, du baron lui-même et de M. de Bessey (G. 548-9 et S. Laveissière, op. cit., no. 5).
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