Lot Essay
Le type de marqueterie, dite à l'italienne, qui se retrouve sur la présente commode, se caractérise par un décor de rinceaux de fleurs et de feuillage sur un fond de loupes et de ronces de diverses essences. C'est Thomas Hache qui introduisit cette technique dans l'atelier et qui lui permit de donner toute la mesure de son talent. En effet, de son passage en Savoie il conserva le goût et le savoir-faire italien des marqueteries florales et polychromes. Il transposa le procédé de marqueterie de partie et contre partie, remplaçant le cuivre et l'écaille par des bois clairs et foncés, et choisissant avec soin les bois indigènes pour leur qualité décorative.
Thomas Hache, né en 1664 à Toulouse, travailla à Chambéry avant de s'installer à Grenoble en 1699 lors de son mariage avec la fille d'un maître ébéniste grenoblois. Il eut un fils, Pierre, qui naquit en 1705.
Pierre Hache, à la mort de son père en 1747, reprit l'atelier et il continua cette production. On suppose que c'est à ce moment qu'il commenca à utiliser l'estampille HACHE A GRENOBLE. Durant toute sa carrière il continua à travailler dans le style Régence, dont témoigne la commode ici présentée.
Une commode marquetée à l'italienne, de même forme galbée en arbalète, mais ornée de bronzes plus archaïques et de dimension beaucoup plus réduite fait partie des collections du Musée Dauphinois, illustrée dans M.Clerc, Hache, Ebénistes A GRENOBLE, Grenoble, 1997, p.50, ill. 11.
Thomas Hache, né en 1664 à Toulouse, travailla à Chambéry avant de s'installer à Grenoble en 1699 lors de son mariage avec la fille d'un maître ébéniste grenoblois. Il eut un fils, Pierre, qui naquit en 1705.
Pierre Hache, à la mort de son père en 1747, reprit l'atelier et il continua cette production. On suppose que c'est à ce moment qu'il commenca à utiliser l'estampille HACHE A GRENOBLE. Durant toute sa carrière il continua à travailler dans le style Régence, dont témoigne la commode ici présentée.
Une commode marquetée à l'italienne, de même forme galbée en arbalète, mais ornée de bronzes plus archaïques et de dimension beaucoup plus réduite fait partie des collections du Musée Dauphinois, illustrée dans M.Clerc, Hache, Ebénistes A GRENOBLE, Grenoble, 1997, p.50, ill. 11.