Lot Essay
Pendant son séjour à Palmyre, Cassas fit de nombreux relevés de la Grande Galerie (voir cat. Expo. :Louis-François Cassas (1756-1827), Dessinateur, voyageur, Köln, Wallraf-Richartz Museum, Avril-Juin 1994; Tours, musée des Beaux-Arts, novembre 1994-janvier 1995, no.88, p. 156, repr. p. 163, pour une autre vue de Palmyre proche de la notre). Celle-ci traversait la cité sur plus d'un kilomètre pour relier le temple dit de Neptune au grand sanctuaire, le temple du soleil. Les colonnes corinthiennes, toujours en place, donnent une idée de ce que fut ce spectaculaire élément d'urbanisme qui avait, selon le dessinateur plusieurs fonctions: 'Le monument qui offrait aux palmyréens une ombre salutaire pour traverser leur ville d'une extrémité à l'autre avait encore un but d'utilité plus réelle. Il servait, au moins en grande partie, d'acqueduc pour conduire les eaux de la montagne vers ce fameux temple' (L.-F. Cassas, Manuscrit, Getty center, p. 92).
Au premier plan apparaît un détail de ce champ de ruines qui a frappé tous les voyageurs dès leur arrivée sur le site: tambours de colonnes, éléments d'entablement, de chapiteaux, évoquant le chaos, la destruction et la précarité de l'architecture. Cependant le phénomène le plus curieux qui fascina Goethe découvrant une vue de Palmyre dans l'atelier de Cassas à Rome en 1787 est 'l'horizon du désert, cette ligne bleue, comparable à celle de la mer'.
Au premier plan apparaît un détail de ce champ de ruines qui a frappé tous les voyageurs dès leur arrivée sur le site: tambours de colonnes, éléments d'entablement, de chapiteaux, évoquant le chaos, la destruction et la précarité de l'architecture. Cependant le phénomène le plus curieux qui fascina Goethe découvrant une vue de Palmyre dans l'atelier de Cassas à Rome en 1787 est 'l'horizon du désert, cette ligne bleue, comparable à celle de la mer'.