MEUBLE A HAUTEUR D'APPUI D'EPOQUE LOUIS XV
MEUBLE A HAUTEUR D'APPUI D'EPOQUE LOUIS XV

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MEUBLE A HAUTEUR D'APPUI D'EPOQUE LOUIS XV
En placage de bois de rose, panneau de laque de Chine, ornementation de bronze ciselé redoré, dessus de marbre brèche d'Alep, la façade en arbalète, ouvrant par deux vantaux, à décor de branchages fleuris et oiseaux, quelques éléments de bronze ajoutés, essentiellement sur le socle
Hauteur: 91,5 cm. (36 in.), Largeur: 169 cm. (66½ in.), Profondeur: 71 cm. (28 in.)
Provenance
Très probablement Adrien Maurice de Noailles (1678-1766).
Further details
A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED TULIPWOOD AND CHINESE LACQUER SIDE CABINET

Lot Essay

En 1766, dans l'hôtel du duc de Noailles à Paris, rue Saint-Honoré et dans l'antichambre de l'appartement de la duchesse d'Ayen, belle-fille du maréchal, situé au rez-de-chaussée à gauche était bien décrit: "un bas d'armoire de bois de rose et satiné des Indes à panneaux de laque à fleurs dorées fond noir à deux guichets bombés fermant à clé et à plaques et filets de cuivre doré d'or moulu, le dessus de marbre brèche d'Alep, 600 livres".
Le bas d'armoire était accompagné de deux encoignures assorties. Ce bas d'armoire correspond en tous points à celui proposé à la vente et avait peut-être été acheté par le duc en 1737, date du mariage de son fils aîné avec mademoiselle de Cossé-Brissac. Ces trois meubles se retrouvent en 1793 dans l'inventaire du 4ème duc de Noailles, fils du maréchal. Ils décoraient toujours la même pièce, devenue salle à manger de Madame d'Ayen, "une commode à panneaux de laque encadrée en bois de placage avec ornements, encoignures de cuivre en couleur, dessus de marbre brèche d'Alep. Deux encoignures idem".
Ils furent certainement vendus comme une grande partie des biens de cette famille dont trois membres furent guillotinés le même jour.

Quel fut l'ébéniste ?
Aucune estampille n'a été relevée sur ce meuble, cependant il est possible que Pierre Migeon en soit l'auteur.
Les familles de Brissac et de Noailles étaient toutes deux clientes du marchand-ébéniste.
En 1739, le duc devait encore à Migeon 150 livres et son épouse 126 livres.
Dans l'inventaire de décembre 1734, des tiroirs de verny de la Chine sont inventoriés et le livre-journal de Migeon qui s'étend hélas de 1730 à 1736 mentionne plusieurs meubles en laque dont les panneaux furent fournis par les commanditaires.
Migeon livra par ailleurs un meuble proche de celui-là en 1736 pour le comte de Caraman à Roissy.
"Un plus grand bas d'armoire de 6 pieds 9 pouces de la chine, le marbre d'Alep. 500 livres."

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