Ex voiture usine, Le Mans 1989
Ex voiture usine, Le Mans 1989

Details
Ex voiture usine, Le Mans 1989
ASTON MARTIN AMR1 GROUPE C COMPETITION

Châssis No AMR-03
Moteur No RDP-87-1-1-07
Blanche, vitres orange, décorations 'Mobil 1', intérieur noir.
Moteur: 8 cylindres en V, quatre arbres à cames, injection électronique, 6000 cm3, 650 CV à 7400 tr/min - Châssis: monocoque en fibre de carbone, avec cages à roulements intégrées en acier, carrosserie en fibre de carbone - Boîte de vitesses: manuelle à 5 rapports - Suspensions: double triangle AV et AR avec amortisseurs - Freins: 4 disques ventilés.
Conduite à droite.

Histoire du modèle
Depuis 1930, la marque Aston Martin a souvent flirté avec le succès au Mans, montant 8 fois sur le podium, dont une fois en 1959 pour la victoire de la magnifique DBR-1 aux mains de Shelby et Salvadori.
Au début des années 1980, Aston Martin, comme le vaillant chasseur Nemrod, étrenna une nouvelle catégorie avec l'ère du groupe C, tout en se remémorant l'agréable parfum de la compétition automobile qui n'était pas étranger à la marque de Newport Pagnell. A partir de 1986, Aston Martin se lança dans le projet d'une nouvelle voiture Groupe C en coopération avec l'Ecurie Ecosse avec au centre ce nouveau moteur 4 arbres, un 8 cylindres en V que l'on retrouva par la suite dans la voiture de série 'Virage' (quoique terriblement dégonflé). La mission de tirer davantage de puissance et de fiabilité de la voiture fut confiée à la firme américaine 'Callaway' qui porta la cylindrée de base 5.3 litres à 6 litres, destinés à propulser l''AMR1' à plus de 320km/h aux alentours de Mulsanne. Le dessin du châssis fut confié à Max Boxstrom, ancien ingénieur de chez Brabham, ainsi qu'à Proteus Technologies, la nouvelle société fondée par Victor Gauntlett et Peter Livanos, dans le but de concevoir et de fabriquer ce nouveau prototype sous le nom d'AMR1. La compagnie était dirigée par Richard Williams et le châssis AMR1-01 fut testé en novembre 1988 sur la piste de Silverstone.
A la suite d'autres séances d'essais lors d'une saison de mise au point, Aston Martin annonça en janvier 1989 qu'ils allaient une fois de plus disputer les 24 Heures du Mans, 30 ans tout juste après leur mémorable victoire. Une respectable 11ème place au général fut remportée par le châssis AMR1-01 avant que la voiture ne reçoive de multiples améliorations et de nombreux classements dans les 10 premières à Brands Hatch, au Nürburgring, Donnington, à Spa Francorchamp et à Mexico. Malgré le potentiel en 1989, le rêve de l'AMR1 fut écourté en mars 1990 par une décision commune de l'ACO, de la FISA et de Ford de ne maintenir qu'un seul team d'endurance (Jaguar). Durant leur courte mais charismatique existence, seuls 5 exemplaires de l'AMR1 furent construits, qui sont maintenant rangés au rayon du folklore du sport automobile.

Histoire de la voiture
En 1989, les châssis AMR1 01 et 02 furent construits pour l'épreuve des 24 Heures du Mans. Malheureusement pour l'usine, le châssis 02 souffrait d'un défaut de construction qui entraîna le crash de la voiture à Silverstone pendant une séance d'essai. Puisque la voiture n'était pas réparable à temps pour le Mans, l'usine mit les bouchées doubles pour terminer celle que nous proposons ici, AMR1-03, soeœur jumelle de la voiture du Mans AMR1-01. La construction débuta en Angleterre, pour s'achever sur la piste des stands du Mans, sachant que l'écurie avait obtenu une dispense spéciale des organisateurs qui inspectèrent la voiture juste avant la course. Sous le numéro de course 19, AMR1-03 abandonna à la nuit tombée, le jeudi soir de la première séance d'essais qui était également sa première sortie en compétition et son premier test de résistance. Bien que n'étant pas la plus rapide, l'AMR1 captiva immédiatement les coeœurs des supporters avec le grondement sourd du tonnerre du V8 que l'on pouvait entendre d'un bout à l'autre du circuit. Grâce à des améliorations apportées pendant la semaine, l'équipe de David Leslie, May Mallock et David Sears réussit à qualifier la voiture. A la 10ème heure, un problème électrique entraîna une panne moteur qui obligea l'équipe à abandonner. Pour le plus grand bonheur des supporters anglais l'autre AMR1 châssis 01, continua la course pour finir 11ème au général, un résultat obtenu à la force du poignet, que John Wyer aurait approuvé (les deux AMR1 portant les bandes noires en travers des ailes arrière gauche en commémoration de sa récente disparition).
En raison de son programme de développement rapide, AMR1-03 ne disputa pas d'autre course et après 10 heures et demi de course, partit à la retraite jusqu'à ce que Proteus Technologies ne la reconstruise totalement pour la vendre, en raison de leur fermeture. Après quelques courses au milieu des années 1990, la voiture fut très peu utilisée avant d'arriver entre les mains de son propriétaire actuel qui la conserva statique.

Etat
Comme on peut s'y attendre en face d'une voiture ayant disputé une seule course suivie par une reconstruction méthodique, l'état extérieur est époustouflant. Tous les panneaux de carrosserie, sauf les portes, sont marqués 003 au verso, intacts, comme neufs. Bien que n'ayant pas le moindre défaut apparent, il est important de signaler que si la voiture devait retourner sur la piste, cela nécessiterait une révision de tous les composants mécaniques et du châssis. Après inspection, il est à noter que de très légères délaminations apparaissent au niveau du châssis à proximité des joints de la barre de torsion avant (un problème fréquent et facile à résoudre) même si le châssis reste en très bon état. Que ce soit pour être un modèle statique, ou pour s'engager dans les séries Group C/GTP Racing, il s'agit d'une très importante Aston Martin qui mérite une inspection méticuleuse. AMR1-03 est l'une des deux seuls AMR1 ayant disputé le Mans; sachant que l'autre voiture (AMR1-01) est maintenant la propriété du Aston Martin Héritage Trust, il s'agit là de la seule opportunité d'acquérir une AMR1 Le Mans qui ne doit pas être manquée.

The ex-works, 1989 Le Mans Entry
1989 ASTON MARTIN AMR1 GROUP C RACECAR
Chassis No. AMR-03
Engine No. RDP-87-1-1-07
White with orange mirrors and 'Mobil 1' livery, black cockpit
Engine:V8, quad cam, electronic fuel injection, 6,000cc, c.650bhp at 7,400rpm, Chassis: carbon-fibre monococque with integrated steel roll cage, carbon-fibre composite body; Gearbox: five speed manual; Suspension: front and rear, double wishbone with adjustable shock absorbers; Brakes: ventilated discs all round. Right hand drive.

Model History
Since the 1930s, the Aston Martin marque has enjoyed success at Le Mans and proudly lay claim to eight podium finishes including the 1959 victory in the evocative DBR-1 by Shelby and Salvadori.
When the Group C era began in the early 1980s, Aston Martin were there to sample the new formula and although the Nimrod was not a race winner, it did remind the Newport Pagnell marque of the sweet taste of sportscar racing. By mid 1986 Aston Martin had decided to embark on a radically new Group C project in co-operation with 'Ecurie Ecosse' and at the heart of the plan was the all-new quad cam, V8 powerplant that was to be later seen in the 'Virage' road car (albeit radically detuned). The job to tease as much reliable power out of the unit was entrusted to the American firm 'Callaway' who developed the basic 5.3 litre engine into the 6 litre powerhouse that was to propel the AMR1s down the Mulsanne at speeds well in excess of 200 miles per hour. Chassis design was handed to the ex-Brabham engineer Max Boxstrom and a new company; Proteus Technology Ltd. was formed by Victor Gauntlett and Peter Livanos in order to design and run the new prototype racer designated as AMR1. Control of the company was handed to Richard Williams and by November 1988, chassis number AMR1-01 was testing at Silverstone.
Following further evaluation of the 'closed-season' testing, Aston Martin announced in January 1989 that they would once again tackle the Le Mans 24 hour race, now thirty years since their epic victory. A creditable eleventh place overall was earned (by chassis AMR1-01) and with continual updates the car improved throughout the season with top-ten places earned at Brands Hatch, the Nburgring, Donnington, Spa-Francorchamps and Mexico City.
Despite the potential shown in 1989, the AMR1 dream was sadly cut short in March 1990 by a culmination of the ACO, FISA and Ford's decision to stick with just one endurance racing team (Jaguar). In their short but charismatic lifetime just five AMR1s were built and thus their fate was resigned to motorsport folklore.


Specific history of this car
Originally intended for the 1989 Le Mans race were AMR1 chassis numbers 01 and 02, unfortunately for the team, chassis 02 suffered chassis construction defections which caused the car to crash heavily at Silverstone in testing. Deeming the car unrepairable in time for Le Mans, the team worked frantically to finish the car we offer here; AMR1-03, as the Le Mans sister car to AMR1-01.
Although construction began in England, AMR1-03 was actually completed in the pit lane at Le Mans and the team even gained special dispensation from the organisers to scrutineer the car late in order for it to make the race. Competing as number 19, AMR1-03 was 'finished' just as night fell on the Wednesday evening's first practice and it this (as well as being the first competitive outing) was to be the car's shakedown test! Though not the quickest, the AMR1s instantly captivated the hearts of fans due to the thunderous tones bellowed by the mighty V8 that reputedly could be heard all around the circuit. Steadily improving throughout the week, the driving team of David Leslie, Ray Mallock and David Sears successfully qualified the car and were running steadily until the tenth hour when electrical problems caused an engine failure which forced the team into retirement.
Much to the delight of the many British supporters in attendance, the sister car (AMR-01), continued relentlessly to gain eleventh overall - a fighting result that John Wyer would no doubt have approved of (in respect of his recent passing, the two AMR1s wore the black bands across their left wings).
Recently confirmed by Phil Barker (who was Proteus Technology's chief mechanic) that due to chassis de-lamination problems, AMR1-03 did not race competitively again and thus after just ten and a half hours of race running, it took an early retirement. Though not intended for further race use, the car was rebuilt by Proteus Technology Ltd. prior to being sold after their closure. Although used at a few track days in the mid 1990s, the car saw minimal use before passing into the current ownership where it has been statically displayed.

Condition
As one would expect from a car that has been subjected to just one race followed by a comprehensive rebuild; the visual condition is nothing short of stunning. All the body panels, apart from the doors, are marked '003' on the underside, are undamaged and appear 'as new' throughout. Though visually without fault, it is important to point out that if the car was to return to the track it would require a thorough recommissioning of all components both mechanical and structural. Of particular importance is the condition of the chassis, when inspected it was noted that some de-lamination of the chassis was evident near the lower front wishbone joints. We have since been informed that if the car is to be used again in competition, considerable work will be necessary to ensure the rigidity and longevity of it's composite structure which in turn would render the car safe for racing again.
Either as a static display or as a distinctive entry to the Group C GTP Racing series this is an important 'works' Aston Martin highly deserved of close inspection. AMR1-03 is one of only two AMR1s to have competed at Le Mans and with the other car (AMR1-01) now owned by the Aston Martin Heritage Trust, this is possibly a unique opportunity to purchase a 'Le Mans' AMR1, thus it should not be missed.

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