Details
[AILHAUD] -- Dictionnaire abrégé des maladies guéries par le remède universel. Strasbourg: Christmann & Levrault, 1769.
In-12 (143 x 82 mm). (Quelques rousseurs, un peu court de marges.)
RELIURE DE L'éPOQUE: maroquin rouge, plats aux armes du duc de Penthièvre (Olivier 2609, variante) dans un triple filet en encadrement doré, fleurons d'angle, dentelle intérieure, tranches dorées, (petites taches, usures aux coins).
PROVENANCE: Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793), duc de Penthièvre (armoiries sur les plats).
Premier exemple d'une publicité médico-pharmaceutique fondée sur les témoignages des malades. Il s'agit d'une curieuse collection de "guérisons opérées par le remède universel, extraits des sept volumes des lettres adressées à Mrs. d'Ailhaud". Le remède universel est en effet une poudre, inventée par les frères Ailhaud, pour guérir toutes sortes de maladies comme maux de tête, plaies, étourdissements, gangrène, fièvres, etc. La Poudre d'Ailhaud obtint les lettres patentes du roi le 25 avril 1769. Voir Blake 119 (cite une édition de la même année, publiée à Carpentras).
Grand amiral et grand veneur, le duc de Penthièvre, qui avait hérité de la bibliothèque du comte de Toulouse, son père, continuait de l'enrichir. Il aimait aussi à recevoir écrivains et gens de lettres en ses châteaux d'Anet et de Sceaux et fut le bienfaiteur de Florian.
In-12 (143 x 82 mm). (Quelques rousseurs, un peu court de marges.)
RELIURE DE L'éPOQUE: maroquin rouge, plats aux armes du duc de Penthièvre (Olivier 2609, variante) dans un triple filet en encadrement doré, fleurons d'angle, dentelle intérieure, tranches dorées, (petites taches, usures aux coins).
PROVENANCE: Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793), duc de Penthièvre (armoiries sur les plats).
Premier exemple d'une publicité médico-pharmaceutique fondée sur les témoignages des malades. Il s'agit d'une curieuse collection de "guérisons opérées par le remède universel, extraits des sept volumes des lettres adressées à Mrs. d'Ailhaud". Le remède universel est en effet une poudre, inventée par les frères Ailhaud, pour guérir toutes sortes de maladies comme maux de tête, plaies, étourdissements, gangrène, fièvres, etc. La Poudre d'Ailhaud obtint les lettres patentes du roi le 25 avril 1769. Voir Blake 119 (cite une édition de la même année, publiée à Carpentras).
Grand amiral et grand veneur, le duc de Penthièvre, qui avait hérité de la bibliothèque du comte de Toulouse, son père, continuait de l'enrichir. Il aimait aussi à recevoir écrivains et gens de lettres en ses châteaux d'Anet et de Sceaux et fut le bienfaiteur de Florian.