Lot Essay
La composition se déploie sur les trois volets mêlant habilement les éléments d'architecture gothique hérités de la peinture flamande du XVème siècle, un élégant paysage et des personnages aux canons élancés et attitudes surprenantes tel le Saint Joseph qui se découvre à l'arrière-plan.
Cette composition fut crée par Jan Van Dornicke vers 1520 et dut connaître un succès considérable si l'on en juge par le nombre de versions existantes à ce jour. Des retables semblables de l'Adoration des Mages sont conservés, par exemple, aux Musées de Chambéry et de Lyon ainsi que dans plusieurs collections particulières.
La présence de peintures sur les volets extérieurs est cependant tout à fait exceptionnelle. Georges Marlier le soulignait en illustrant notre triptyque dans son ouvrage de 1966 (op. cit., p. 126).
L'atelier de Jan Van Dornicke florissait à Anvers dans le premier quart du XVIème siècle et exportait dans toute l'Europe du Nord ainsi qu'en Espagne et au Portugal des retables de l'Adoration des Mages qui, en raison de leurs dimensions, pouvaient être utilisés pour des autels d'églises ou de couvent aussi bien que pour des oratoires de demeures privées. Jan Van Dornicke fut longtemps connu sous le nom du Maître de 1518. C'est Friedländer qui avait le premier, au début du XXème siècle, défini le courant des 'maniéristes anversois' et parmi ceux-ci, l'auteur d'un groupe de tableaux de la même main, dont un retable de la Vie de laVierge conservé à Lübeck et daté de 1518. Puis Georges Marlier, dans son ouvrage en 1966, identifia ce peintre à Jan Van Dornicke connu pour avoir dirigé un important atelier à Anvers, qui fut repris après sa mort, par son gendre Pieter Coecke van Aelst. Les compositions du Maître de 1518 continuèrent ainsi d'être diffusées durant tout le XVIème siècle par les ateliers d'Anvers.
Cette composition fut crée par Jan Van Dornicke vers 1520 et dut connaître un succès considérable si l'on en juge par le nombre de versions existantes à ce jour. Des retables semblables de l'Adoration des Mages sont conservés, par exemple, aux Musées de Chambéry et de Lyon ainsi que dans plusieurs collections particulières.
La présence de peintures sur les volets extérieurs est cependant tout à fait exceptionnelle. Georges Marlier le soulignait en illustrant notre triptyque dans son ouvrage de 1966 (op. cit., p. 126).
L'atelier de Jan Van Dornicke florissait à Anvers dans le premier quart du XVIème siècle et exportait dans toute l'Europe du Nord ainsi qu'en Espagne et au Portugal des retables de l'Adoration des Mages qui, en raison de leurs dimensions, pouvaient être utilisés pour des autels d'églises ou de couvent aussi bien que pour des oratoires de demeures privées. Jan Van Dornicke fut longtemps connu sous le nom du Maître de 1518. C'est Friedländer qui avait le premier, au début du XXème siècle, défini le courant des 'maniéristes anversois' et parmi ceux-ci, l'auteur d'un groupe de tableaux de la même main, dont un retable de la Vie de laVierge conservé à Lübeck et daté de 1518. Puis Georges Marlier, dans son ouvrage en 1966, identifia ce peintre à Jan Van Dornicke connu pour avoir dirigé un important atelier à Anvers, qui fut repris après sa mort, par son gendre Pieter Coecke van Aelst. Les compositions du Maître de 1518 continuèrent ainsi d'être diffusées durant tout le XVIème siècle par les ateliers d'Anvers.