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Details
JACOB, Max (1876-1944). Colloque. Poème autographe comportant quelques ratures et corrections. Note manuscrite au crayon dans la marge supérieure "donné à Maritain". Au verso, un dessin original de Max Jacob à l'encre brune figurant le Christ portant sa croix. Une page in-8 (210 x 120 mm), encre brune sur papier au filigrane représentant une main tenant une hache. (Petites taches d'encre dans la marge de gauche).
POÈME AUTOGRAPHE PUBLIÉ, EN 1931, DANS LES ESSAIS ET POÈMES, de la collection Le Roseau d'Or. Cette collection, fondée en 1925 par Jacques Maritain et Stanislas Fumet, révéla de nombreux écrivains tels Julien Green et Bernanos.
En 1928, Max Jocob quitte l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, où il séjourna sept ans, pour rejoindre Paris. Il s'installe alors dans l'hôtel de la rue Nollet. Les années 1928 à 1937, date à laquelle il retournera à l'abbaye, seront pour le poète neuf années de misère. Ce poème, empreint de doute, d'anxiété et de tristesse en est un touchant témoignage. "Le roseau de la honte devant l'idéal le tremblement respectueux devant les Idées je déteste mes pieds tristes je hais ce coeur d'améthyste A bout de souffle je recouvre ma face sous ma bras". [...]. "Le seigneur a dit qu'il ne m'aime plus et ces lignes sont superflues". Le poème se termine par un court dialogue entre Dieu et le poète "Dieu: Vous avez choisi de me plaire A quel bien me préférez-vous. Moi: Seigneur je n'ai rien sur la terre".
[on joint:] une épreuve imprimée d'une partie du poème, ainsi qu'une transcription manuscrite.
POÈME AUTOGRAPHE PUBLIÉ, EN 1931, DANS LES ESSAIS ET POÈMES, de la collection Le Roseau d'Or. Cette collection, fondée en 1925 par Jacques Maritain et Stanislas Fumet, révéla de nombreux écrivains tels Julien Green et Bernanos.
En 1928, Max Jocob quitte l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, où il séjourna sept ans, pour rejoindre Paris. Il s'installe alors dans l'hôtel de la rue Nollet. Les années 1928 à 1937, date à laquelle il retournera à l'abbaye, seront pour le poète neuf années de misère. Ce poème, empreint de doute, d'anxiété et de tristesse en est un touchant témoignage. "Le roseau de la honte devant l'idéal le tremblement respectueux devant les Idées je déteste mes pieds tristes je hais ce coeur d'améthyste A bout de souffle je recouvre ma face sous ma bras". [...]. "Le seigneur a dit qu'il ne m'aime plus et ces lignes sont superflues". Le poème se termine par un court dialogue entre Dieu et le poète "Dieu: Vous avez choisi de me plaire A quel bien me préférez-vous. Moi: Seigneur je n'ai rien sur la terre".
[on joint:] une épreuve imprimée d'une partie du poème, ainsi qu'une transcription manuscrite.
Special notice
This lot is offered without reserve.
Further details
AUTOGRAPH POEM BY MAX JACOB WITH AN ORIGINAL DRAWING OF JESUS-CHRIST CARRYING HIS CROSS, GIVEN TO JACQUES MARITAIN, HIS PUBLISHER.