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...les imbéciles n'en sauront rien.
René CHAR
Details
René CHAR
Arsenal. Avec un frontispice par Francesc Domingo.
(Nîmes): "Méridiens", (Imprimerie A. Larguier, 1929).
Grand in-8 (248 x 160 mm). Frontispice au trait de Francesc Domingo reproduit en noir.
RELIURE SIGNÉE DE PIERRE-LUCIEN MARTIN, DATÉE DE 1961. Plats composés de fines découpes géométriques marquetées de deux essences de bois de placage, inversées symétriquement d'un plat à l'autre; dos lisse de maroquin beige clair portant le titre doré à la chinoise, les petits bords et les tranches de la même peau. Doublures bord à bord d'une feuille de bois, et gardes de papier beige. Non rogné, tête dorée. Couvertures et dos conservés, le premier plat imprimé. Chemise et étui. (Parfait état.)
Rarissime édition originale, dédiée à André Cayatte, du deuxième ouvrage de René Char. Elle a été tirée à 26 exemplaires seulement, tous hors commerce, publiés dans la revue Méridiens, par Char et Cayatte à L'Isle-sur-Sorgue. Un des 21 exemplaires sur Madagascar, justifié par la lettre K, portant, sur le faux-titre, un superbe envoi autographe signé de l'auteur à André Breton :
à André Breton / dans cette île des pas / perdus, qu'il découvre. / Avec toute mon affection / avec toute ma confiance, / René Char
L'achevé d'imprimer d'Arsenal est daté du 29 août 1929. Le 15 décembre suivant, parut dans le dernier numéro de La Révolution Surréaliste (n° 12), le premier poème de René Char publié par les surréalistes, marquant l'adhésion du poète au mouvement. Au début du même mois de décembre 1929, Char écrivait dans l'avertissement du troisième numéro de la revue Méridiens: "Poursuivre ma collaboration à Méridiens et à tout autre journal ou revue, - j'excepte La Révolution surréaliste -, serait trahir ma pensée, ma volonté d'action, donc approuver les manifestations d'une société que je vais dorénavant combattre de toutes mes forces. (...) C'est désormais avec les hommes qui ont nom Paul Eluard, André Breton, Louis Aragon, que se traduiront mes efforts..." C'est Eluard qui reçut le premier exemplaire d'Arsenal dédicacé, ce qui le décida à rencontrer son auteur. Fin novembre 1929, Char vint à Paris rencontrer Breton, Aragon et Crevel.
Cet envoi compte donc parmi les plus marquants, chronologiquement, du poète du Marteau sans maître à l'auteur de Nadja.
Arsenal. Avec un frontispice par Francesc Domingo.
(Nîmes): "Méridiens", (Imprimerie A. Larguier, 1929).
Grand in-8 (248 x 160 mm). Frontispice au trait de Francesc Domingo reproduit en noir.
RELIURE SIGNÉE DE PIERRE-LUCIEN MARTIN, DATÉE DE 1961. Plats composés de fines découpes géométriques marquetées de deux essences de bois de placage, inversées symétriquement d'un plat à l'autre; dos lisse de maroquin beige clair portant le titre doré à la chinoise, les petits bords et les tranches de la même peau. Doublures bord à bord d'une feuille de bois, et gardes de papier beige. Non rogné, tête dorée. Couvertures et dos conservés, le premier plat imprimé. Chemise et étui. (Parfait état.)
Rarissime édition originale, dédiée à André Cayatte, du deuxième ouvrage de René Char. Elle a été tirée à 26 exemplaires seulement, tous hors commerce, publiés dans la revue Méridiens, par Char et Cayatte à L'Isle-sur-Sorgue. Un des 21 exemplaires sur Madagascar, justifié par la lettre K, portant, sur le faux-titre, un superbe envoi autographe signé de l'auteur à André Breton :
à André Breton / dans cette île des pas / perdus, qu'il découvre. / Avec toute mon affection / avec toute ma confiance, / René Char
L'achevé d'imprimer d'Arsenal est daté du 29 août 1929. Le 15 décembre suivant, parut dans le dernier numéro de La Révolution Surréaliste (n° 12), le premier poème de René Char publié par les surréalistes, marquant l'adhésion du poète au mouvement. Au début du même mois de décembre 1929, Char écrivait dans l'avertissement du troisième numéro de la revue Méridiens: "Poursuivre ma collaboration à Méridiens et à tout autre journal ou revue, - j'excepte La Révolution surréaliste -, serait trahir ma pensée, ma volonté d'action, donc approuver les manifestations d'une société que je vais dorénavant combattre de toutes mes forces. (...) C'est désormais avec les hommes qui ont nom Paul Eluard, André Breton, Louis Aragon, que se traduiront mes efforts..." C'est Eluard qui reçut le premier exemplaire d'Arsenal dédicacé, ce qui le décida à rencontrer son auteur. Fin novembre 1929, Char vint à Paris rencontrer Breton, Aragon et Crevel.
Cet envoi compte donc parmi les plus marquants, chronologiquement, du poète du Marteau sans maître à l'auteur de Nadja.
Further details
The extremely rare first edition of René Char's second book of poetry, limited to 26 copies not for sale, and illustrated by Francesc Domingo. One of 21 copies on Madagascar paper, numbered K. Superb presentation copy, inscribed by the young poet to André Breton. Fine inlaid wood binding by Martin, dated 1961.