Lot Essay
(fig. 1) Brassaï, Kiki chantant au Cabaret de Fleurs, 1936.
Kiki de Montparnasse, dite 'Kiki', de son vrai nom Alice Prin (1901-1953), fut pendant plusieurs décennies l'égérie de nombreux artistes à Paris entre les deux guerres.
Cette femme, dont le destin fut intimement lié à l'intense activité culturelle et intellectuelle qui bouillonnait alors dans la capitale des arts, fut une personnalité aux multiples facettes. Surnommée la 'Reine de Montparnasse' par de nombreux artistes, elle fut tour à tour chanteuse, danseuse, modèle, peintre, actrice (elle joua dans le fameux film de Fernand Léger, le Ballet Mécanique), et la muse de Man Ray qui l'immortalisa à travers ses célèbres photographies (par exemple Noire et blanche et Le Violon d'Ingres).
Kiki avait, dit-on, l'habitude de poser nue pour les artistes qui l'hébergeaient. Parmi ces derniers figure Moïse Kisling qui, inspiré par le répertoire des formes qu'offrait le corps de Kiki, en fit de nombreux portraits. Dans le présent tableau, l'artiste la représente dans sa simplicité sculpturale et monumentale, la blancheur de sa peau est accentuée et mise en valeur par les bandes sombres horizontales à l'arrière-plan. Kisling exécuta ce portrait en 1927, année durant laquelle Kiki exposa ses propres oeuvres à la galerie parisienne le Sacre du Printemps.
Kiki de Montparnasse, dite 'Kiki', de son vrai nom Alice Prin (1901-1953), fut pendant plusieurs décennies l'égérie de nombreux artistes à Paris entre les deux guerres.
Cette femme, dont le destin fut intimement lié à l'intense activité culturelle et intellectuelle qui bouillonnait alors dans la capitale des arts, fut une personnalité aux multiples facettes. Surnommée la 'Reine de Montparnasse' par de nombreux artistes, elle fut tour à tour chanteuse, danseuse, modèle, peintre, actrice (elle joua dans le fameux film de Fernand Léger, le Ballet Mécanique), et la muse de Man Ray qui l'immortalisa à travers ses célèbres photographies (par exemple Noire et blanche et Le Violon d'Ingres).
Kiki avait, dit-on, l'habitude de poser nue pour les artistes qui l'hébergeaient. Parmi ces derniers figure Moïse Kisling qui, inspiré par le répertoire des formes qu'offrait le corps de Kiki, en fit de nombreux portraits. Dans le présent tableau, l'artiste la représente dans sa simplicité sculpturale et monumentale, la blancheur de sa peau est accentuée et mise en valeur par les bandes sombres horizontales à l'arrière-plan. Kisling exécuta ce portrait en 1927, année durant laquelle Kiki exposa ses propres oeuvres à la galerie parisienne le Sacre du Printemps.