Le piétement de notre guéridon s'inspire d'un modèle attribué à Adam Weisweiler et Thomire, livré en 1810 par Rocheux pour le palais de Fontainebleau. Toujours conservé à Fontainebleau, il est illustré dans J.P. Samoyault, Meubles entrés sous le Premier Empire, Paris, 2004, p. 248, fig. 176.
Notre guéridon présente une spécificité rare: il possède un plateau en scagliole de la première moitié du dix-neuvième siècle, manufacture toscane. Plusieurs de ces plateaux à décor de scènes pastorales ceints d'une frise de perles nous sont connus. Pour exemple, la collection Bianchi en conserve quelques exemplaires (illustrés dans Anna Maria Massinelli, Scagliola, l'arte della pietra di luna, Editalia, Rome, 1997, pp. 68-73).