Lot Essay
Héritier du XIXe siècle dans sa démarche ethnographique mais soucieux de chercher un Maroc différent de celui de Delacroix, Majorelle est l'un des représentants de la postérité décorative de l'Orientalisme.
En 1917, Majorelle visite Marrakech pour la première fois. Passionné par le Maroc, il y passera le reste de sa vie. A partir de 1921, il parcourt le pays Glaoua où il entreprend des expéditions à dos de mulet, installant son chevalet en plein air, et découvre les Kasbahs d'Anemiter, près de la Vallée de Telouet et d'Ounila dans le Haut Atlas.
Il est ébloui par les paysages et fasciné par l'architecture des villes, intrigué par la vie féodale. 'Il y a ici des scènes d'un tel réalisme qu'on oublie son époque et soi-même et qu'on se laisse vivre en plein Moyen Age', écrit-il devant ces paysages extraordinaires.
Ces kasbahs constituent l'un de ses thèmes principaux et lui permettent de réaliser quelques unes de ses plus belles compositions.
Ici, Majorelle reprend le thème du paysage du Sud Marocain, déjà traité dans les années 1920. L'artiste est particulièrement fasciné par la Kasbah de l'Atlas, celle d'Anemiter, proche de Telouet. Cette détrempe de 1941, rehaussée d'or nous rappelle le livre du Maréchal Lyautey paru en 1930, kasbahs de l'Atlas, présentant trente planches rehaussées d'or et d'argent.
Majorelle est un exploreur qui sillonne ces contrées et c'est l'âme de tout un peuple qu'il veut approcher dans ses tableaux qui vont bien au-delà des simples scènes de genre.
Cette oeuvre est accompagnée d'un certificat de Lynne Thornton, en date du 25 mars 1999, sous le numéro 1367.
En 1917, Majorelle visite Marrakech pour la première fois. Passionné par le Maroc, il y passera le reste de sa vie. A partir de 1921, il parcourt le pays Glaoua où il entreprend des expéditions à dos de mulet, installant son chevalet en plein air, et découvre les Kasbahs d'Anemiter, près de la Vallée de Telouet et d'Ounila dans le Haut Atlas.
Il est ébloui par les paysages et fasciné par l'architecture des villes, intrigué par la vie féodale. 'Il y a ici des scènes d'un tel réalisme qu'on oublie son époque et soi-même et qu'on se laisse vivre en plein Moyen Age', écrit-il devant ces paysages extraordinaires.
Ces kasbahs constituent l'un de ses thèmes principaux et lui permettent de réaliser quelques unes de ses plus belles compositions.
Ici, Majorelle reprend le thème du paysage du Sud Marocain, déjà traité dans les années 1920. L'artiste est particulièrement fasciné par la Kasbah de l'Atlas, celle d'Anemiter, proche de Telouet. Cette détrempe de 1941, rehaussée d'or nous rappelle le livre du Maréchal Lyautey paru en 1930, kasbahs de l'Atlas, présentant trente planches rehaussées d'or et d'argent.
Majorelle est un exploreur qui sillonne ces contrées et c'est l'âme de tout un peuple qu'il veut approcher dans ses tableaux qui vont bien au-delà des simples scènes de genre.
Cette oeuvre est accompagnée d'un certificat de Lynne Thornton, en date du 25 mars 1999, sous le numéro 1367.