Lot Essay
Ce fauteuil est cité dans le Mémoire des ouvrages faits et fournis pour Madame à Montreuil, sous les ordres de M. de Bard, par Jacob, menuisier en meubles, rue Meslée, 1784
PAVILLON NEUF DU JARDIN
...
SALON
Huit fauteuils d'angle, en forme de tête-à-tête et en bois de noyer; cintrés en plan et en élévation; faits pour des places; les cintres sont composés de rais de coeur et de perles sur le dessus et enrichis de deux couronnes en bandeau, l'une de fleurs et l'autre de myrthe, avec deux branches de laurier nouées d'un ruban; les assemblages sont ornés de rais de coeur et feuilles d'eau au bord de la garniture; les montants sont avec des enroulements taillés de perles, feuilles d'eau et des fruits chinois au dessus; les consoles sont tournées en balustres et enrichies de feuilles de laurier, cannelures, perles enfilées et tores de cordes; les accotoirs en bateau sont entaillés dans les montants et règnant ensemble, avec une feuille d'eau sur les têtes; et sur les côtés sont des enroulements terminés par des coquelicots; les pieds tournés en balustres sont enrichis de tores de corde, feuilles de laurier, cannelures, perles; et rosaces en soleil dans les cases; à 300 livres ..... 2400
Pour les avoir faire peindre et rechampir, idem; à 30 livres .... 240
De même que les sept autres fauteuils d'angle, celui-ci faisait aussi partie d'un ensemble comprenant un écran de cheminée, deux fauteuils en cabriolet, trois ottomanes sans dossier et six chaises.
Un fauteuil d'un modèle très proche mais présentant une simple couronne de laurier en son sommet et le salon de musique du pavillon de Montreuil sont illustrés dans J. Whitehead et L. King, The French Interior in the Eighteenth Century, Londres, 1992, p. .
Il est aujourd'hui présenté à la galerie Dalva Brothers à New York.
Le Pavillon de Musique de la Comtesse de Provence, fut construit par Jean-François Chalgrin en 1784, sur des terres appartenant à Madame. Ce pavillon, à usage privé, ne faisait pas partie des résidences royales. Les meubles qui y étaient disposés n'étaient donc pas inventoriés par le Garde-meuble de la Couronne, ce qui explique l'absence de marques sur ce siège.
Le Pavillon fut divisé en trois lots au moment de la Révolution puis remorcelé au cours du XIXème siècle.
Une paire de marquises est passée en vente à Paris, Hôtel Drouot, les 4 et 5 avril 1933, lot 31.
PAVILLON NEUF DU JARDIN
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SALON
Huit fauteuils d'angle, en forme de tête-à-tête et en bois de noyer; cintrés en plan et en élévation; faits pour des places; les cintres sont composés de rais de coeur et de perles sur le dessus et enrichis de deux couronnes en bandeau, l'une de fleurs et l'autre de myrthe, avec deux branches de laurier nouées d'un ruban; les assemblages sont ornés de rais de coeur et feuilles d'eau au bord de la garniture; les montants sont avec des enroulements taillés de perles, feuilles d'eau et des fruits chinois au dessus; les consoles sont tournées en balustres et enrichies de feuilles de laurier, cannelures, perles enfilées et tores de cordes; les accotoirs en bateau sont entaillés dans les montants et règnant ensemble, avec une feuille d'eau sur les têtes; et sur les côtés sont des enroulements terminés par des coquelicots; les pieds tournés en balustres sont enrichis de tores de corde, feuilles de laurier, cannelures, perles; et rosaces en soleil dans les cases; à 300 livres ..... 2400
Pour les avoir faire peindre et rechampir, idem; à 30 livres .... 240
De même que les sept autres fauteuils d'angle, celui-ci faisait aussi partie d'un ensemble comprenant un écran de cheminée, deux fauteuils en cabriolet, trois ottomanes sans dossier et six chaises.
Un fauteuil d'un modèle très proche mais présentant une simple couronne de laurier en son sommet et le salon de musique du pavillon de Montreuil sont illustrés dans J. Whitehead et L. King, The French Interior in the Eighteenth Century, Londres, 1992, p. .
Il est aujourd'hui présenté à la galerie Dalva Brothers à New York.
Le Pavillon de Musique de la Comtesse de Provence, fut construit par Jean-François Chalgrin en 1784, sur des terres appartenant à Madame. Ce pavillon, à usage privé, ne faisait pas partie des résidences royales. Les meubles qui y étaient disposés n'étaient donc pas inventoriés par le Garde-meuble de la Couronne, ce qui explique l'absence de marques sur ce siège.
Le Pavillon fut divisé en trois lots au moment de la Révolution puis remorcelé au cours du XIXème siècle.
Une paire de marquises est passée en vente à Paris, Hôtel Drouot, les 4 et 5 avril 1933, lot 31.