Lot Essay
Ce tableau fut donné par Etienne Dinet à son fidèle ami Sliman ben Ibrahim, celui qui le guida à travers toute l'Algérie, dès 1888 et jusqu'à la fin de sa vie, celui à qui il voua une éternelle reconnaissance pour l'avoir sauvé lors d'une rixe. Cette provenance en confirme l'importance.
Paysage algérien réalisé par Dinet lors de son deuxième séjour en Algérie en 1885, ce tableau apparaît comme une oeuvre originale dans la production de l'artiste qui représenta peu de paysages. Le Rocher au Chien, que l'on distingue dans le fond, permet de situer cette oeuvre un peu plus précisément dans ces immenses déserts du Sahara. C'est le grand Sud, près de Laghouat, où Dinet avait séjourné en 1885. L'horizon est haut, il n'y a pas d'ombre, ni de nuage, l'artiste prête ici une attention particulière à la lumière pour décrire l'aridité du Sahara. Les tonalités pastel et lumineuses font l'originalité et la force de ce tableau à propos duquel Fromentin aurait pu écrire qu'il est "un pays poudreux, blanchâtre, un peu cru dès qu'il se colore, un peu morne quand aucune coloration vive ne le réveille, uniforme alors et cachant sous une apparente unité de tons, des décompositions infinies de nuances et de valeurs" (Oeuvres complètes, p. 106).
Nous remercions Monsieur Koudir Benchikou qui a confirmé l'authenticité de ce tableau.
Paysage algérien réalisé par Dinet lors de son deuxième séjour en Algérie en 1885, ce tableau apparaît comme une oeuvre originale dans la production de l'artiste qui représenta peu de paysages. Le Rocher au Chien, que l'on distingue dans le fond, permet de situer cette oeuvre un peu plus précisément dans ces immenses déserts du Sahara. C'est le grand Sud, près de Laghouat, où Dinet avait séjourné en 1885. L'horizon est haut, il n'y a pas d'ombre, ni de nuage, l'artiste prête ici une attention particulière à la lumière pour décrire l'aridité du Sahara. Les tonalités pastel et lumineuses font l'originalité et la force de ce tableau à propos duquel Fromentin aurait pu écrire qu'il est "un pays poudreux, blanchâtre, un peu cru dès qu'il se colore, un peu morne quand aucune coloration vive ne le réveille, uniforme alors et cachant sous une apparente unité de tons, des décompositions infinies de nuances et de valeurs" (Oeuvres complètes, p. 106).
Nous remercions Monsieur Koudir Benchikou qui a confirmé l'authenticité de ce tableau.