Lot Essay
La richesse des bronzes qui ornent cette commode en fait un meuble exceptionnel. Son galbe puissant en forme de sarcophage le place parmi les modèles les plus remarquables de l'époque Régence.
Une commode au galbe similaire et attribuable à Delaitre, présentant une composition tout à fait semblable est passée en vente chez Christie's Paris, le 4 juillet 2006, lot 583 (60.000 Euros). Notons aussi que le découpage du tiroir du bas en ressaut permet de rapprocher ces deux commodes.
D'autre part, les ébénistes les plus réputés de l'époque utilisèrent des bronzes comparables. Il est possible de rapprocher les chutes mosaiquées, les entrées de serrure en cartouche ainsi que le dessin des poignées de notre commode à celles éxécutées par Charles Cressent. L'une est conservée au Metropolitan Museum de New York, la seconde provient de l'ancienne collection de Littlecote House (vente Sotheby's, 21 novembre 1985, lot 747), (illustrées dans A. Pradère, Charles Cressent, Paris, 2003, p. 311). Ces commodes sont typiques de l'oeuvre de Cressent lors de son passage à l'atelier de Joseph Poitou. Il avait alors réservé parmi ses stocks de bronze bon nombre d'ornements dorés que l'on retrouve chez Cressent mais aussi chez Boulle. Son père Philippe Poitou avait d'ailleurs épousé en première noce, la fille d'André Charles Boulle.
Notons une commode attribuée à l'atelier des fils de Boulle (vente Christie's Monaco, le 4 décembre 1993, lot 78) ainsi qu'une commode estampillée de Mathieu Criaerd (vente Sotheby's Monaco, 23 février 1986, lot 842) présentant des chutes de bronzes mosaiquées similaires.
Une commode au galbe similaire et attribuable à Delaitre, présentant une composition tout à fait semblable est passée en vente chez Christie's Paris, le 4 juillet 2006, lot 583 (60.000 Euros). Notons aussi que le découpage du tiroir du bas en ressaut permet de rapprocher ces deux commodes.
D'autre part, les ébénistes les plus réputés de l'époque utilisèrent des bronzes comparables. Il est possible de rapprocher les chutes mosaiquées, les entrées de serrure en cartouche ainsi que le dessin des poignées de notre commode à celles éxécutées par Charles Cressent. L'une est conservée au Metropolitan Museum de New York, la seconde provient de l'ancienne collection de Littlecote House (vente Sotheby's, 21 novembre 1985, lot 747), (illustrées dans A. Pradère, Charles Cressent, Paris, 2003, p. 311). Ces commodes sont typiques de l'oeuvre de Cressent lors de son passage à l'atelier de Joseph Poitou. Il avait alors réservé parmi ses stocks de bronze bon nombre d'ornements dorés que l'on retrouve chez Cressent mais aussi chez Boulle. Son père Philippe Poitou avait d'ailleurs épousé en première noce, la fille d'André Charles Boulle.
Notons une commode attribuée à l'atelier des fils de Boulle (vente Christie's Monaco, le 4 décembre 1993, lot 78) ainsi qu'une commode estampillée de Mathieu Criaerd (vente Sotheby's Monaco, 23 février 1986, lot 842) présentant des chutes de bronzes mosaiquées similaires.