JEAN-LOUIS-ANDRE-THEODORE GERICAULT (ROUEN 1791-1824 PARIS)
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JEAN-LOUIS-ANDRE-THEODORE GERICAULT (ROUEN 1791-1824 PARIS)

Un lion dévorant un cheval

Details
JEAN-LOUIS-ANDRE-THEODORE GERICAULT (ROUEN 1791-1824 PARIS)
Un lion dévorant un cheval
avec inscriptions 'Th Gericault' (verso)
mine de plomb, lavis brun, aquarelle
98 x 146 mm.
Provenance
Collection particulière, Normandie.
Special notice
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Lot Essay

En rapport avec une lithographie de Géricault de même sujet exécutée à Londres en 1820 (voir Ch. Clément, Géricault. Etude biographique et critique avec le catalogue raisonné de l'oeuvre du maître, Paris, 1879, p. 392, no. 44). On sait par ailleurs que le motif du lion a sans doute été observé au zoo de cette même ville (L. Eitner, Géricault, sa vie, son oeuvre, Paris, 1991, p. 318).
Il existe de ce dessin une version moins achevée, conservée au musée Bonnat à Bayonne (75 x 115 mm ; G. Bazin, Théodore Géricault. Etude critique, documents et catalogue raisonné, VII, Paris, 1997, no. 2490, ill.; B. Chenique, Les chevaux de Géricault, Paris, 2002, p.70).
La grande similitude avec le dessin du musée Bonnat s'explique par le fait que Géricault, dès le début de son apprentissage, a toujours multiplié les études préparatoires et les répliques avec légères variantes. Pour l'étude d'un sujet qu'il devait exposer au Salon de 1814, Bazin remarquait ainsi 'Dans la partie du carnet de Chicago, qui date de 1813-1814, il y a des recherches pour une composition de bataille que l'artiste répète près de cinquante fois, avec fort peu de variantes, ce qui, prouvant son énervement, dénote une sorte de rage devant l'impossibilité d'aboutir à quelque chose qui le satisfasse' (G. Bazin, 'Primauté du dessin', Théodore Géricault. Etude critique, documents et catalogue raisonné, II, Paris, 1987, p. 241).
Ce dessin présente plusieurs variantes par rapport à la feuille de Bayonne. Dans ce dessin inédit, la plus grande nuance des bruns et la présence d'une jambe de devant change en effet radicalement la portée de la scène : le cheval semble vivant et se débattre. Vrai théâtre de la cruauté, les jambes semblent bouger et la tête, mieux dessinée, paraît vivante.
Nous remercions Monsieur Bruno Chenique pour avoir confirmé l'attribution de ce dessin et pour son aide apportée à la rédaction de cette notice. Le dessin sera inclus dans son futur Catalogue raisonné des dessins inédits de Géricault.

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