Lot Essay
Elève à l'Ecole Académique de Roubaix, où il fut notamment l'élève de Mills, Rémy Cogghe rejoignit ensuite l'Ecole des beaux-arts de Paris, période au cours de laquelle il perfectionna sa technique au sein de l'atelier de Cabanel. A partir de 1878, il quitta Paris pour l'Ecole des beaux-arts de Bruxelles. En 1880, il reçut le prix de Rome de peinture de l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers pour son oeuvre les Aduatiques vendues l'encan. Rémy Cogghe exposa au salon des artistes français à Paris entre 1879 et 1926. Installé à Roubaix à partir de 1885, il participa également régulièrement au Salon artistique de Roubaix-Tourcoing.
Ce tableau, exécuté en 1879, alors qu'il achevait sa formation à Bruxelles, s'inscrit dans la production académique de l'artiste, caractéristique des premières années de sa carrière. Tant le thème ici décrit que la technique employée révèlent clairement l'influence de Cabanel sur Cogghe et mettent en évidence le savoir-faire minutieux de l'artiste, que ce soit dans la composition de la scène, dans l'emploi de tons clairs et colorés ou dans l'expressivité du personnage représenté. Ces qualités plastiques se retrouvent dans l'ensemble de l'oeuvre de Cogghe, ce qui lui vaudra d'être loué en ces termes par Emile Verhaeren dans La Jeune Belgique : 'C'est la manière solide, sanguine, profonde, large et grasse de sentir ; c'est la belle sensualité dans l'impression et dans le métier, c'est la pâte opulente, la vision saine et gonflée des choses'.
Le présent thème reste cependant atypique dans la carrière de l'artiste qui se détacha très tôt des sujets académiques pour s'orienter vers la peinture de genre et devint célèbre principalement par la représentation de scènes populaires de la vie roubaisienne (combats de coqs, jeux de boules, peinture des estaminets de Roubaix, etc.).
Ce tableau, exécuté en 1879, alors qu'il achevait sa formation à Bruxelles, s'inscrit dans la production académique de l'artiste, caractéristique des premières années de sa carrière. Tant le thème ici décrit que la technique employée révèlent clairement l'influence de Cabanel sur Cogghe et mettent en évidence le savoir-faire minutieux de l'artiste, que ce soit dans la composition de la scène, dans l'emploi de tons clairs et colorés ou dans l'expressivité du personnage représenté. Ces qualités plastiques se retrouvent dans l'ensemble de l'oeuvre de Cogghe, ce qui lui vaudra d'être loué en ces termes par Emile Verhaeren dans La Jeune Belgique : 'C'est la manière solide, sanguine, profonde, large et grasse de sentir ; c'est la belle sensualité dans l'impression et dans le métier, c'est la pâte opulente, la vision saine et gonflée des choses'.
Le présent thème reste cependant atypique dans la carrière de l'artiste qui se détacha très tôt des sujets académiques pour s'orienter vers la peinture de genre et devint célèbre principalement par la représentation de scènes populaires de la vie roubaisienne (combats de coqs, jeux de boules, peinture des estaminets de Roubaix, etc.).