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Details
CHERUBINI, Luigi (1760-1842). Lettre autographe signée à Jean Auguste Dominique Ingres. Paris, 24 décembre 1835.
2 pages in-8 (240 x 185 mm) sur un feuillet plié, avec suscription. Traces de cachet. Provenance: ancienne collection Minka Strauss -- Par descendance au propriétaire actuel.
"VOUS OCCUPEZ VOUS DE MA TRISTE FIGURE, QUE VOUS AVIEZ COMMENCÉ À EMBELLIR PAR VOS PINCEAUX?"
Nostalgique, Cherubini demande de ses nouvelles à Ingres, alors directeur de l'Académie de France à Rome: "Il y a bien longtems que je n'ai eu le plaisir de m'entretenir avec vous, que j'aime de tout mon coeur, et que je vénère comme homme de bien et comme grand artiste [...] Quant à ma santé elle est toujours bonne; mais je suis malgré moi dominé par un fond de tristesse, sans savoir à quoi en attribuer la véritable cause: tout m'ennuie, mais je n'en dis rien à personne... Ce qui influe à me rendre morose, est peut-être mon âge, qui affaiblit mes organes et les ressorts de la vie; au demeurant je ne vaux plus grand chose, car mes compositions s'en ressentent: il est tems que je ferme boutique..." Cherubini évoque un portrait de lui qu'Ingres serait en train de réaliser. Il s'agit très probablement du tableau Luigi Cherubini et la muse de la poésie lyrique, datant de 1842, année de la mort du compositeur. BEAU TÉMOIGNAGE DE L'ADMIRATION DE CHERUBINI POUR INGRES.
[On joint:] --DU MÊME. Lettre signée à Franz Lachner, sur papier à en-tête du "Conservatoire de Musique et de Déclamation". Paris, 12 janvier 1839. Une page in-4 sur un feuillet plié, avec suscription. Lettre de remerciement pour l'envoi d'un ouvrage. (2)
2 pages in-8 (240 x 185 mm) sur un feuillet plié, avec suscription. Traces de cachet. Provenance: ancienne collection Minka Strauss -- Par descendance au propriétaire actuel.
"VOUS OCCUPEZ VOUS DE MA TRISTE FIGURE, QUE VOUS AVIEZ COMMENCÉ À EMBELLIR PAR VOS PINCEAUX?"
Nostalgique, Cherubini demande de ses nouvelles à Ingres, alors directeur de l'Académie de France à Rome: "Il y a bien longtems que je n'ai eu le plaisir de m'entretenir avec vous, que j'aime de tout mon coeur, et que je vénère comme homme de bien et comme grand artiste [...] Quant à ma santé elle est toujours bonne; mais je suis malgré moi dominé par un fond de tristesse, sans savoir à quoi en attribuer la véritable cause: tout m'ennuie, mais je n'en dis rien à personne... Ce qui influe à me rendre morose, est peut-être mon âge, qui affaiblit mes organes et les ressorts de la vie; au demeurant je ne vaux plus grand chose, car mes compositions s'en ressentent: il est tems que je ferme boutique..." Cherubini évoque un portrait de lui qu'Ingres serait en train de réaliser. Il s'agit très probablement du tableau Luigi Cherubini et la muse de la poésie lyrique, datant de 1842, année de la mort du compositeur. BEAU TÉMOIGNAGE DE L'ADMIRATION DE CHERUBINI POUR INGRES.
[On joint:] --DU MÊME. Lettre signée à Franz Lachner, sur papier à en-tête du "Conservatoire de Musique et de Déclamation". Paris, 12 janvier 1839. Une page in-4 sur un feuillet plié, avec suscription. Lettre de remerciement pour l'envoi d'un ouvrage. (2)
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