Lot Essay
William Brigham, écrivant à propos d'un ensemble de coupes identiques, dans Ancient Hawaiian Stone Implements, Memoirs of the Bernice Pauahi Bishop Museum of Polynesian Ethnology and Natural History, Vol.1, no.4, pp.57-58, déclare: "ces coupes en pierre étaient utilisées durant les danses hula pour produire un son distinctif en pressant de façon soudaine la bordure humide contre une partie du corps, un effet particulièrement agréable pour les polynésiens et reproduit par les Samoas durant la danse siva en plaçant la main sous l'aisselle opposée. C'est probablement à cet usage singulier que nous devons attribuer leur emploi en tant que ventouses lors de chirurgies brutales par les Hawaïens kahuna lapaau.
L'autre utilisation était beaucoup plus étrange, et malgré leur apparence inoffensive ces coupes doivent être placées dans la catégorie des armes mortelles. Peut être que parmi la rangée des petites coupes fig.57, il ne s'en trouve pas une qui ne soit pas responsable de la mort d'un ou plusieurs hawaïens. Une des méthodes consistait à recueillir quelques cheveux, morceaux d'ongles ou salive de la victime désignée, puis les brûler au son des prières appropriées dans cette innocente petite coupe kapuahi kuni anaana, ensuite de disperser les cendres dans l'eau qu'elle avait coutume de boire. Si cette dernière partie était impossible à réaliser, alors kahuna anaana exécutait seulement la première partie du rite et ensuite faisait en sorte que sa victime soit informée que son esprit avait été consumé.
On croyait tellement à la puissance de ce sort parmi toutes les classes de la société hawaïenne que les précautions les plus extrêmes étaient prises pour protéger ces parties du corps des chefs les plus hauts placés, qui avaient en fait le plus d'ennemis".
L'autre utilisation était beaucoup plus étrange, et malgré leur apparence inoffensive ces coupes doivent être placées dans la catégorie des armes mortelles. Peut être que parmi la rangée des petites coupes fig.57, il ne s'en trouve pas une qui ne soit pas responsable de la mort d'un ou plusieurs hawaïens. Une des méthodes consistait à recueillir quelques cheveux, morceaux d'ongles ou salive de la victime désignée, puis les brûler au son des prières appropriées dans cette innocente petite coupe kapuahi kuni anaana, ensuite de disperser les cendres dans l'eau qu'elle avait coutume de boire. Si cette dernière partie était impossible à réaliser, alors kahuna anaana exécutait seulement la première partie du rite et ensuite faisait en sorte que sa victime soit informée que son esprit avait été consumé.
On croyait tellement à la puissance de ce sort parmi toutes les classes de la société hawaïenne que les précautions les plus extrêmes étaient prises pour protéger ces parties du corps des chefs les plus hauts placés, qui avaient en fait le plus d'ennemis".