Lot Essay
Narcisse, fils du dieu fleuve Céphise et de la nymphe Liriopé était, selon la prédiction du devin Tirésias, voué à vivre longtemps à condition de ne jamais se voir. Le jeune homme était célèbre pour sa beauté et fut l'objet de bien de convoitises. L'une de ses soupirantes éconduites en appela aux dieux pour obtenir vengeance, supplique que réalisa Némésis. Tandis qu'il chassait, Narcisse alla se désaltérer à une source. Lorsqu'il vit son reflet dans l'onde, il tomba aussitôt amoureux de sa personne. Incapable de se détacher de son image, il mourut d'épuisement, d'amour stérile ou de noyade, on l'ignore. Aussitôt une fleur germa sur le lieu de sa mort. Voir Rafin, Narkissos dans ILIMC, vol. VI.
Ce type de sculpture semble s'inspirer d'une statue originale grecque de la fin du Ve siècle avant J.C. exécutée par un disciple de Polyclète, et dont on connaît de nombreuses copies datant de la fin de la période hellénistique ainsi que romaine, comme celle conservée à Holkham Hall, Norfolk, reproduit dans l'ouvrage de Beck, Bol et Bückling, Polyklet, Der Bildauer der griechischen Klassik, no. 171; et une autre au Metropolitan Museum de New York, op. cit., no. 169. Narcisse est représenté debout, s'appuyant contre une colonne de la main gauche, le bras droit replié, une main posée sur les fesses. L'identification de ce type de sculpture comme Narcisse a été posée, mais confirmée par une cornaline gravée d'époque romaine conservée à Copenhague (voir no. 54 de Rafin, op. cit.), montrant un jeune homme se reposant au bord d'une source, la fleur du même nom fleurissant déjà en arrière plan.
Ce type de sculpture semble s'inspirer d'une statue originale grecque de la fin du Ve siècle avant J.C. exécutée par un disciple de Polyclète, et dont on connaît de nombreuses copies datant de la fin de la période hellénistique ainsi que romaine, comme celle conservée à Holkham Hall, Norfolk, reproduit dans l'ouvrage de Beck, Bol et Bückling, Polyklet, Der Bildauer der griechischen Klassik, no. 171; et une autre au Metropolitan Museum de New York, op. cit., no. 169. Narcisse est représenté debout, s'appuyant contre une colonne de la main gauche, le bras droit replié, une main posée sur les fesses. L'identification de ce type de sculpture comme Narcisse a été posée, mais confirmée par une cornaline gravée d'époque romaine conservée à Copenhague (voir no. 54 de Rafin, op. cit.), montrant un jeune homme se reposant au bord d'une source, la fleur du même nom fleurissant déjà en arrière plan.