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HUGO, Victor (1802-1885). Les Feuilles d'automne. Paris: Eugène Renduel, 1831.
In-8 (212 x 213 mm). Frontispice orné d'une vignette de Tony Johannot. (Quelques rousseurs.) Reliure de l'époque, demi-maroquin citron à coins, dos lisse orné d'un décor romantique composé de filets et roulettes dorés et de fers à froid (reliure très légèrement frottée). Provenance: A. Perreau (ex-libris au contreplat et ex-libris manuscrit au verso du feuillet de garde) -- André Rodocanachi (ex-libris).
ÉDITION ORIGINALE.
L'un des premiers grands recueils de poésie de Hugo. Dans la préface, le poète se justifie d'avoir fait paraître "de pauvres vers désintéressés" en ces temps politiques graves, "toutes les solutions sociales remises en question; toutes les membrures du corps politique tordues, refondues ou reforgées [...] çà et là, sur la face de l'Europe, des peuples tout entiers qu'on assassine, qu'on déporte en masse ou qu'on met aux fers [...]; et, pour les oreilles attentives, le bruit sourd que font les révolutions". Si Hugo définit ces vers comme "sereins et paisibles [...] un regard mélancolique et résigné, jeté cà et là sur ce qui est, surtout sur ce qui a été...", il se montre en réalité profondément préoccupé par les bouleversements politiques de son temps. Ce recueil commence par le célébrissime "ce siècle avait deux ans!", éloge de l'épopée napoléonienne, et se clôt sur un poème politique dans lequel il prend la défense des peuples opprimés: "Je hais l'oppression d'une haine profonde [...] Et j'ajoute à ma lyre une corde d'airain!" BEL EXEMPLAIRE RELIÉ À L'ÉPOQUE EN DEMI-MAROQUIN. Carteret Romantique I, 403; Clouzot 87; Vicaire IV, 271.
In-8 (212 x 213 mm). Frontispice orné d'une vignette de Tony Johannot. (Quelques rousseurs.) Reliure de l'époque, demi-maroquin citron à coins, dos lisse orné d'un décor romantique composé de filets et roulettes dorés et de fers à froid (reliure très légèrement frottée). Provenance: A. Perreau (ex-libris au contreplat et ex-libris manuscrit au verso du feuillet de garde) -- André Rodocanachi (ex-libris).
ÉDITION ORIGINALE.
L'un des premiers grands recueils de poésie de Hugo. Dans la préface, le poète se justifie d'avoir fait paraître "de pauvres vers désintéressés" en ces temps politiques graves, "toutes les solutions sociales remises en question; toutes les membrures du corps politique tordues, refondues ou reforgées [...] çà et là, sur la face de l'Europe, des peuples tout entiers qu'on assassine, qu'on déporte en masse ou qu'on met aux fers [...]; et, pour les oreilles attentives, le bruit sourd que font les révolutions". Si Hugo définit ces vers comme "sereins et paisibles [...] un regard mélancolique et résigné, jeté cà et là sur ce qui est, surtout sur ce qui a été...", il se montre en réalité profondément préoccupé par les bouleversements politiques de son temps. Ce recueil commence par le célébrissime "ce siècle avait deux ans!", éloge de l'épopée napoléonienne, et se clôt sur un poème politique dans lequel il prend la défense des peuples opprimés: "Je hais l'oppression d'une haine profonde [...] Et j'ajoute à ma lyre une corde d'airain!" BEL EXEMPLAIRE RELIÉ À L'ÉPOQUE EN DEMI-MAROQUIN. Carteret Romantique I, 403; Clouzot 87; Vicaire IV, 271.
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First edition. Fine contemporary half-citron morocco binding.
Brought to you by
Christoph Auvermann
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