Lot Essay
Ce bronze présentant une femme nue voluptueuse, semble être une fonte unique. Il est inhabituel tant par ses dimensions, ses proportions impressionnantes, que par le traitement élaboré du sujet. Cette figure pourrait représenter une Diane surprise à sa toilette par Actéon ou bien Suzanne au bain réalisant qu'elle est épiée par les vieillards selon l'Ancien Testament. L'attitude de notre bronze suggère qu'un pendant ait été conçu au même moment, peut-être celui illustré ci-dessous dans la revue Plaisir de France de novembre 1969. Stylistiquement, il semblerait que l'auteur de ce bronze était familié avec le modèle antique de la Vénus accroupie. La finesse du travail de la ciselure au niveau des mèches de cheveux, des arcades sourcilières et des yeux, ainsi que la qualité du modelé nous invitent à penser que l'artiste a dû étudier de très près la Vénus d'après l'antique d'Antoine Coysevox (1685-1686) et les oeuvres d'autres grands artistes de la Renaissance et du début du Baroque.
Nos recherches ne nous ont pas permis à ce jour d'attribuer d'une façon précise ce bronze. Bien qu'ayant été influencé par les sculpteurs français travaillants à la cour de Louis XIV, les proportions généreuses du corps et des entrelacs élaborés des mèches de cheveux sont aussi fascinantes et suggèrent une origine Flamande et peut-être même autour d'Anvers. En effet, nous pensons en particulier aux sculpteurs flamands de la fin du XVIIème ou du début du XVIIIème siècle tels que Artus Quellinus et ses suiveurs (Verbrugghen, Grupello, Kerricx, Willemsens et enfin Verhulst). De plus amples recherches permetteraient sans doute de révéler l'identité de l'auteur de cette étude de nue féminin.
Nos recherches ne nous ont pas permis à ce jour d'attribuer d'une façon précise ce bronze. Bien qu'ayant été influencé par les sculpteurs français travaillants à la cour de Louis XIV, les proportions généreuses du corps et des entrelacs élaborés des mèches de cheveux sont aussi fascinantes et suggèrent une origine Flamande et peut-être même autour d'Anvers. En effet, nous pensons en particulier aux sculpteurs flamands de la fin du XVIIème ou du début du XVIIIème siècle tels que Artus Quellinus et ses suiveurs (Verbrugghen, Grupello, Kerricx, Willemsens et enfin Verhulst). De plus amples recherches permetteraient sans doute de révéler l'identité de l'auteur de cette étude de nue féminin.