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CHAR, René (1907-1988). Lettre autographe signée "R" à Greta [Knutson-Tzara]. S.l.n.d. [Vers 1938 ?]. 4 pages (205 x 134 mm) sur un feuillet replié. (Pliures.)
TRÈS BELLE LETTRE D'AMOUR DE RENÉ CHAR À GRETA KNUTSON-TZARA.
"Ma Greta, j'ai un tel besoin de tes lettres que je t'ai télégraphié ce matin pour te prier de continuer à m'écrire à Paris tant que je n'en serai pas parti [...] Jamais mon amour je n'ai touché peut-être aussi profondément la grandeur de ta présence vivante et la privation que j'éprouve, le désarroi lancinant qui succède à ta disparition [...] Mon amour, mon coeur j'ai entamé l'approche enfin de ton retour. J'en distingue la forme; la rosée. Oh comme il me tarde ! Tout sera prêt là-bas pour t'accueillir [...] Enfin j'ai confiance car tu viendras me voir, nous nous retrouverons aussi sur les chemins de Maubec à Cabrières. M'aimeras-tu ? Je t'AIME [...]."
Puis René Char évoque la morosité de Paris, le bal racinien du comte de Beaumont où Valentine Hugo était costumée en "mystère de la poésie" ainsi que Dali "paranoïaque et diabétique".
Le poète ajoute enfin, en guise de post-scriptum, "Ci inclus un bavardage sur le 'visage' paru dans les Nouvelles littéraires -- misère encore; quoique d'un autre ordre ! Ce surréalisme quelle vieille humeur froide -- au travail, et le gant de crin".
TRÈS BELLE LETTRE D'AMOUR DE RENÉ CHAR À GRETA KNUTSON-TZARA.
"Ma Greta, j'ai un tel besoin de tes lettres que je t'ai télégraphié ce matin pour te prier de continuer à m'écrire à Paris tant que je n'en serai pas parti [...] Jamais mon amour je n'ai touché peut-être aussi profondément la grandeur de ta présence vivante et la privation que j'éprouve, le désarroi lancinant qui succède à ta disparition [...] Mon amour, mon coeur j'ai entamé l'approche enfin de ton retour. J'en distingue la forme; la rosée. Oh comme il me tarde ! Tout sera prêt là-bas pour t'accueillir [...] Enfin j'ai confiance car tu viendras me voir, nous nous retrouverons aussi sur les chemins de Maubec à Cabrières. M'aimeras-tu ? Je t'AIME [...]."
Puis René Char évoque la morosité de Paris, le bal racinien du comte de Beaumont où Valentine Hugo était costumée en "mystère de la poésie" ainsi que Dali "paranoïaque et diabétique".
Le poète ajoute enfin, en guise de post-scriptum, "Ci inclus un bavardage sur le 'visage' paru dans les Nouvelles littéraires -- misère encore; quoique d'un autre ordre ! Ce surréalisme quelle vieille humeur froide -- au travail, et le gant de crin".
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Christoph Auvermann
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