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Lot Essay
La sculpture antique en marbre de l'Apollon du Belvédère se trouvait probablement dans les jardins du cardinal Giuliano della Rovere (le pape Jules II, 1503-1513) avant d'être mentionnée au Vatican en 1509 et au Belvédère en 1511. La statue fut cédée aux Français par le pape Pie VI lors du traité de Tolentino en 1797 et exposée au musée central des Arts à Paris dès 1800 avant d'être replacée dans la cour du Belvédère en 1816.
Le marbre devint célèbre à partir de 1523, lorsqu'il fut exposé dans la cour du Belvédère et fut copié et reproduit dans divers matériaux aux cours des siècles. Par exemple, en 1540, des moules furent faits pour François Ier qui en fit couler une réplique en bronze pour Fontainebleau.
L'Antico (1460-1528) et Montorsoli (1507-1563) firent différents ajouts et restaurations sur le marbre lui-même, reproduits sur les gravures, moulages et copies.
La version antique de l'Antinoüs du Belvédère, conservée aux Musées du Vatican à Rome, fut répertoriée pour la première fois en 1543, quand le Pape Paul III déboursa la somme de 1000 ducats afin de placer la statue dans les jardins du Belvédère. Celle-ci dès lors considérée comme l'une des plus belles sculptures antiques ayant survécu, et affiche, selon Hogarth, 'les plus belles proportions' (Haskel et Penny, op. cit, p. 168). La sculpture se trouva dès 1545 dans la cour des statues où elle resta jusqu'en 1797 avant de connaître le même sort que l'Apollon du Belvédère, selon les termes du traité de Tolentino. La statue fut enfin replacée dans la cour du Belvédère en 1816. Elle connut un succès immédiat, célébrée comme l'une des statues les plus célèbres de Rome. Le Primatice (1504-1570) en fit faire un moulage pour François Ier à Fontainebleau et un autre moulage en bronze fut réalisé pour Charles Ier d'Angleterre et Versailles.
Il n'est donc pas surprenant que l'on ait, depuis le XVIème siècle, rassemblé en paire deux des plus beaux exemples ayant survécu et incarnant parfaitement l'idée de beauté classique.
Le marbre devint célèbre à partir de 1523, lorsqu'il fut exposé dans la cour du Belvédère et fut copié et reproduit dans divers matériaux aux cours des siècles. Par exemple, en 1540, des moules furent faits pour François Ier qui en fit couler une réplique en bronze pour Fontainebleau.
L'Antico (1460-1528) et Montorsoli (1507-1563) firent différents ajouts et restaurations sur le marbre lui-même, reproduits sur les gravures, moulages et copies.
La version antique de l'Antinoüs du Belvédère, conservée aux Musées du Vatican à Rome, fut répertoriée pour la première fois en 1543, quand le Pape Paul III déboursa la somme de 1000 ducats afin de placer la statue dans les jardins du Belvédère. Celle-ci dès lors considérée comme l'une des plus belles sculptures antiques ayant survécu, et affiche, selon Hogarth, 'les plus belles proportions' (Haskel et Penny, op. cit, p. 168). La sculpture se trouva dès 1545 dans la cour des statues où elle resta jusqu'en 1797 avant de connaître le même sort que l'Apollon du Belvédère, selon les termes du traité de Tolentino. La statue fut enfin replacée dans la cour du Belvédère en 1816. Elle connut un succès immédiat, célébrée comme l'une des statues les plus célèbres de Rome. Le Primatice (1504-1570) en fit faire un moulage pour François Ier à Fontainebleau et un autre moulage en bronze fut réalisé pour Charles Ier d'Angleterre et Versailles.
Il n'est donc pas surprenant que l'on ait, depuis le XVIème siècle, rassemblé en paire deux des plus beaux exemples ayant survécu et incarnant parfaitement l'idée de beauté classique.