Lot Essay
On trouve dans l'inventaire après décès de Daguerre : "Une petite table ronde forme de guéridon en racine de bois d'acajou poli sur trois pieds doubles en bronze doré façon de bambous avec entrejambe à tablettes et camé de porcelaine ornant la tablette supérieure prisée trois cent francs" (Patricia Lemonnier, Weisweiler, Editions d'Art Monelle Hayot, Paris, 1983, p. 162).
Un dessin préparatoire d'un modèle proche du présent guéridon est conservé au musée des Art Décoratifs (illustré dans Patricia Lemonnier, op. cit., p. 90) et pourrait être de la main de Daguerre. D'autres exemples connus de ce modèle étant estampillés par Weisweiler, on peut penser que ce modèle a été exclusivement conçu par Weisweiler et vendu par Daguerre.
Engagés dans une étroite collaboration, ce dernier fournit à l'ébéniste nombre des plus importants clients de la noblesse française et étrangère, ainsi que les familles royales de France, de Russie et de Naples et le futur roi George IV. Weisweiler resta actif jusqu'en 1809 et ses liens avec Daguerre lui permirent de continuer à travailler et à exporter sa production, lui évitant ainsi la faillite qui toucha beaucoup de ses confrères au moment de la Révolution.
Notre modèle présente une variante par rapport à la plupart des guéridons connus. Les montants en double colonnette sont surmontés par un enfant en bronze patiné qui semble soutenir le plateau. Un guéridon semblable est cité dans le catalogue de la vente du marchand-mercier Philippe-François Julliot en 1802 sous le numéro 223 "une table ronde, dont le pied en cuivre, non doré, à petites colonnettes doubles et figures d'enfants, le dessus de marbre Sicile".
Parmi les guéridons présentant des montants à putti, citons celui, avec un dessus de marbre vert, de la collection Galerie Didier Aaron, illustré dans Bill G.B. Pallot et. al., op. cit., no. 46 et celui dont le plateau est orné d'une plaque de porcelaine qui a été successivement avec French and Co à New York et Bensimon à Paris (cf. Patricia Lemonier, op. cit., p. 93 et 186).
Un dessin préparatoire d'un modèle proche du présent guéridon est conservé au musée des Art Décoratifs (illustré dans Patricia Lemonnier, op. cit., p. 90) et pourrait être de la main de Daguerre. D'autres exemples connus de ce modèle étant estampillés par Weisweiler, on peut penser que ce modèle a été exclusivement conçu par Weisweiler et vendu par Daguerre.
Engagés dans une étroite collaboration, ce dernier fournit à l'ébéniste nombre des plus importants clients de la noblesse française et étrangère, ainsi que les familles royales de France, de Russie et de Naples et le futur roi George IV. Weisweiler resta actif jusqu'en 1809 et ses liens avec Daguerre lui permirent de continuer à travailler et à exporter sa production, lui évitant ainsi la faillite qui toucha beaucoup de ses confrères au moment de la Révolution.
Notre modèle présente une variante par rapport à la plupart des guéridons connus. Les montants en double colonnette sont surmontés par un enfant en bronze patiné qui semble soutenir le plateau. Un guéridon semblable est cité dans le catalogue de la vente du marchand-mercier Philippe-François Julliot en 1802 sous le numéro 223 "une table ronde, dont le pied en cuivre, non doré, à petites colonnettes doubles et figures d'enfants, le dessus de marbre Sicile".
Parmi les guéridons présentant des montants à putti, citons celui, avec un dessus de marbre vert, de la collection Galerie Didier Aaron, illustré dans Bill G.B. Pallot et. al., op. cit., no. 46 et celui dont le plateau est orné d'une plaque de porcelaine qui a été successivement avec French and Co à New York et Bensimon à Paris (cf. Patricia Lemonier, op. cit., p. 93 et 186).