Lot Essay
Le présent meuble d'appui est à rapprocher de meubles estampillés de Béfort Jeune, non seulement par son utilisation de la marqueterie de pierres dures mais également par son ornementation de bronze comparable.
Mathieu Béfort, fils de Jean-Baptiste Béfort exerce de 1843 à 1879 à Paris, tout d'abord rue Neuve Saint-Gilles, puis rue des Tournelles. En 1848, son atelier est décrit ainsi : " Béfort Jeune, marqueteur, spécialité de meubles de Boule-Riesener, bois rose, porcelaine et mosaïque ". La plus grande partie de son oeuvre comprend des copies de meubles d'André-Charles Boulle, mais il réalise également de nombreuses créations en marqueterie de pierres dures, qu'il déploie sur différents supports (meubles d'appui, bureaux plats, etc.). Cette technique, qui se développe dès le XVIIème siècle en France, sera remise en valeur par Adam Weisweiler au XVIIIème siècle et poursuivie au XIXème siècle, notamment dans l'atelier de Béfort Jeune.
Certains bronzes de ce meuble d'appui sont typiques de la production de Mathieu Béfort. Ainsi, les retrouve-t-on sur un meuble vendu, Christie's Londres, 14 juillet 2004, lot 466. En revanche, les deux termes qui ornent les côtés sont quant à elles visibles sur des meubles de Cressent et représentent l'Amérique, coiffée de plumes et l'Afrique, surmontée d'une tête d'éléphant. La présence de ces deux figures laisse supposer que ce meuble d'appui faisait à l'origine partie d'une paire, le second meuble étant certainement orné de la figure de l'Europe et de l'Asie, présentant ainsi les Quatre Parties du Monde, à l'imitation d'un serre-papiers de Charles Cressent (Alexandre Pradère, Charles Cressent, sculpteur, ébéniste du Régent, Editions Faton, Dijon, 2003, p. 109).
Mathieu Béfort, fils de Jean-Baptiste Béfort exerce de 1843 à 1879 à Paris, tout d'abord rue Neuve Saint-Gilles, puis rue des Tournelles. En 1848, son atelier est décrit ainsi : " Béfort Jeune, marqueteur, spécialité de meubles de Boule-Riesener, bois rose, porcelaine et mosaïque ". La plus grande partie de son oeuvre comprend des copies de meubles d'André-Charles Boulle, mais il réalise également de nombreuses créations en marqueterie de pierres dures, qu'il déploie sur différents supports (meubles d'appui, bureaux plats, etc.). Cette technique, qui se développe dès le XVIIème siècle en France, sera remise en valeur par Adam Weisweiler au XVIIIème siècle et poursuivie au XIXème siècle, notamment dans l'atelier de Béfort Jeune.
Certains bronzes de ce meuble d'appui sont typiques de la production de Mathieu Béfort. Ainsi, les retrouve-t-on sur un meuble vendu, Christie's Londres, 14 juillet 2004, lot 466. En revanche, les deux termes qui ornent les côtés sont quant à elles visibles sur des meubles de Cressent et représentent l'Amérique, coiffée de plumes et l'Afrique, surmontée d'une tête d'éléphant. La présence de ces deux figures laisse supposer que ce meuble d'appui faisait à l'origine partie d'une paire, le second meuble étant certainement orné de la figure de l'Europe et de l'Asie, présentant ainsi les Quatre Parties du Monde, à l'imitation d'un serre-papiers de Charles Cressent (Alexandre Pradère, Charles Cressent, sculpteur, ébéniste du Régent, Editions Faton, Dijon, 2003, p. 109).