Lot Essay
Issu d'une famille de menuisiers-sculpteurs, Augustin Pajou fut d'abord formé auprès de son père; puis, selon la tradition, il fut admis à l'âge de quatorze ans dans l'atelier de Jean-Baptiste II Lemoyne (1704-1778). Avec les encouragements de son maître, il gagna les premiers prix de sculpture de l'Académie entre 1746 et 1748 puis intégra l'Ecole royale. En 1751 il fut envoyé en Italie, où il complètera sa formation à l'Académie de France de Rome jusqu'en 1756. En 1759, de retour en France, il fut reçu à l'Académie royale de Peinture et Sculpture grâce à sa célèbre pièce de réception Pluton tenant Cerbère enchaîné, groupe d'une grande virtuosité, et devint en 1766 professeur de l'Académie royale.
Le buste ici présent est caractéristique des nombreux portraits réalisés par Pajou, portraits qui offrent ainsi un éventail des personnalités de la société de l'époque. Il exposa à plusieurs reprises au Salon, débutant en 1759 avec un extraordinaire portrait de Lemoyne ; mais c'est en 1773 avec le portrait de la maîtresse de Louis XV, Madame du Barry, que Pajou connut un réel succès, marquant ainsi l'apogée de sa carrière de portraitiste.
Bien que la production de Pajou soit majoritairement constituée de portraits, elle comprend aussi un nombre important de groupes mythologiques et allégoriques ainsi que des monuments funéraires. Pajou devint l'un des artistes favoris de la Cour et obtint en 1774 le titre de Directeur des Bâtiments du Roi, qualification qui engendra un nombre important de commandes sculpturales.
Comme de nombreuses oeuvres provenant de l'atelier d'Augustin Pajou, le doute sur l'identité du buste ici présent demeure. En effet, Madame Adélaïde de France semble la plus proche, cependant les traits de cette jeune femme transcrits avec finesse, la complexité de sa coiffure et le regard rêveur pourraient représenter Nathalie de Laborde (1774-1835), fille du célèbre banquier de la Cour Jean-Joseph de Laborde dont Pajou à réalisé l'exceptionnelle statue en marbre (Draper et Scherf, op. cit., pp. 271-4.).
Le buste ici présent est caractéristique des nombreux portraits réalisés par Pajou, portraits qui offrent ainsi un éventail des personnalités de la société de l'époque. Il exposa à plusieurs reprises au Salon, débutant en 1759 avec un extraordinaire portrait de Lemoyne ; mais c'est en 1773 avec le portrait de la maîtresse de Louis XV, Madame du Barry, que Pajou connut un réel succès, marquant ainsi l'apogée de sa carrière de portraitiste.
Bien que la production de Pajou soit majoritairement constituée de portraits, elle comprend aussi un nombre important de groupes mythologiques et allégoriques ainsi que des monuments funéraires. Pajou devint l'un des artistes favoris de la Cour et obtint en 1774 le titre de Directeur des Bâtiments du Roi, qualification qui engendra un nombre important de commandes sculpturales.
Comme de nombreuses oeuvres provenant de l'atelier d'Augustin Pajou, le doute sur l'identité du buste ici présent demeure. En effet, Madame Adélaïde de France semble la plus proche, cependant les traits de cette jeune femme transcrits avec finesse, la complexité de sa coiffure et le regard rêveur pourraient représenter Nathalie de Laborde (1774-1835), fille du célèbre banquier de la Cour Jean-Joseph de Laborde dont Pajou à réalisé l'exceptionnelle statue en marbre (Draper et Scherf, op. cit., pp. 271-4.).