Lot Essay
Hache dotée d'un imposant disque de jade emmanché dans un morceau de bois, lui-même fixé à une demi-noix de coco renversée. Deux orifices permettent de consolider l'ensemble à l'aide de cordelettes. Le manche est enveloppé de tresses de fibres naturelles et de poils de roussette.
Une hache kanak comparable, ornée de têtes sculptées, est actuellement exposée au Quai Branly à l'occasion de l'exposition intitulée La Pluie. Le cartel indique que ce type de décor se retrouve sur des haches très anciennes. Au tout début du XXème siècle, Maurice Leenhardt apprend que ces objets servaient lors de cérémonies destinées à faire tomber la pluie. Au cours de ces rituels, le porteur de la hache frappe le soleil à l'aide de cette arme, puis après avoir jeté un "paquet magique" dans une mare, lui assène un autre coup. Sarasin (1929), quant à lui, nous explique que la "hache ronde (...) instrument de parade, est une marque de la dignité des chefs qui entre dans leur trésor ; exhibé à l'occasion de grandes fêtes et de danses, c'est un cadeau de haut prix."
Une hache tout à fait similaire, provenant de la collection Fénéon et présentée lors de l'exposition coloniale de 1923, fut vendue en 2007 (Sotheby's, 8 juin, Paris, lot 23).
Une hache kanak comparable, ornée de têtes sculptées, est actuellement exposée au Quai Branly à l'occasion de l'exposition intitulée La Pluie. Le cartel indique que ce type de décor se retrouve sur des haches très anciennes. Au tout début du XXème siècle, Maurice Leenhardt apprend que ces objets servaient lors de cérémonies destinées à faire tomber la pluie. Au cours de ces rituels, le porteur de la hache frappe le soleil à l'aide de cette arme, puis après avoir jeté un "paquet magique" dans une mare, lui assène un autre coup. Sarasin (1929), quant à lui, nous explique que la "hache ronde (...) instrument de parade, est une marque de la dignité des chefs qui entre dans leur trésor ; exhibé à l'occasion de grandes fêtes et de danses, c'est un cadeau de haut prix."
Une hache tout à fait similaire, provenant de la collection Fénéon et présentée lors de l'exposition coloniale de 1923, fut vendue en 2007 (Sotheby's, 8 juin, Paris, lot 23).