Lot Essay
Cet élégant et rare meuble se distingue par sa grande inventivité. La créativité et la parfaite qualité d'exécution du mécanisme des pieds qui sont à la fois rabattables et pliables sont particulièrement remarquables.
Ce type de meuble de voyage nous est trop rarement parvenu. Nous pouvons néanmoins citer le secrétaire de voyage de Garnier aux pieds rabattables (vente Christie's Cambridge, 16 décembre 1999, lot 122), celui attribué à Riesener par Pierre Verlet (Revue des Musées de France, 1940, pp. 264-265) et conservé au musée du Louvre (Inv. OA 9462) ou encore celui conservé au musée des Arts Décoratifs de Paris (Inv. 25881).
Simon Oeben a travaillé aux Gobelins aux côtés de son frère Jean-François, ébéniste du Roi et célèbre notamment pour ses meubles mécaniques et qui forma Riesener.
Simon est reçu à la maîtrise en janvier 1764 après le décès de son frère. En octobre 1764, il devient maître ébéniste ordinaire du Roi ; titre qui ne deviendra effectif qu'en 1769. Il compte parmi sa clientèle le duc de Penthièvre à qui il livre de nombreuses oeuvres d'ébénisterie pour son château de Chanteloup. Il appose trop rarement sa signature sur ses meubles, souvent en acajou, qui se distinguent par leur élégance et leur qualité d'exécution.
Ce type de meuble de voyage nous est trop rarement parvenu. Nous pouvons néanmoins citer le secrétaire de voyage de Garnier aux pieds rabattables (vente Christie's Cambridge, 16 décembre 1999, lot 122), celui attribué à Riesener par Pierre Verlet (Revue des Musées de France, 1940, pp. 264-265) et conservé au musée du Louvre (Inv. OA 9462) ou encore celui conservé au musée des Arts Décoratifs de Paris (Inv. 25881).
Simon Oeben a travaillé aux Gobelins aux côtés de son frère Jean-François, ébéniste du Roi et célèbre notamment pour ses meubles mécaniques et qui forma Riesener.
Simon est reçu à la maîtrise en janvier 1764 après le décès de son frère. En octobre 1764, il devient maître ébéniste ordinaire du Roi ; titre qui ne deviendra effectif qu'en 1769. Il compte parmi sa clientèle le duc de Penthièvre à qui il livre de nombreuses oeuvres d'ébénisterie pour son château de Chanteloup. Il appose trop rarement sa signature sur ses meubles, souvent en acajou, qui se distinguent par leur élégance et leur qualité d'exécution.