Lot Essay
Louis-Philippe, duc d'Orléans (1773-1850) hérite au décès de sa mère Louise-Marie-Adélaïde de Bourbon (1753-1821) du prestigieux service en argent Penthièvre-Orléans, récupéré après la Révolution. Celui-ci est composé de plusieurs services commandés aux plus grands orfèvres de la cour par le Comte de Toulouse (1681-1737), son fils le Duc de Penthièvre (1737-1793) ainsi qu'un richissime anglais naturalisé français Henry Jansen qui lègue son service au comte d'Eu (1701-1775) qui le passe en héritage à son cousin le duc de Penthièvre qui le léguera dans son intégralité à sa fille Louise-Marie-Adélaïde de Bourbon.
Louis-Philippe demande dès 1817 à Jean-Baptiste-Claude Odiot, orfèvre de l'Empereur mais toujours en activité à la Restauration et très apprécié des Bourbon, d'apposer les armes Orléans sur son argenterie et en 1821 sur le service Penthièvre-Orléans. Il lui commande aussi de nouvelles pièces pour compléter cet ensemble.
Notre plat fait partie de cette dernière commande qui reprend le vocabulaire décoratif du service du XVIIIème siècle et servait de grand plat de présentation. Sur certaines pièces de forme, Odiot va également ajouter des roseaux gravés et appliqués.
Lors de l'exposition des produits de l'industrie de 1823, organisée dans les salles de la cour carrée du palais du Louvre, Odiot présente ce service dans son stand. Celui-ci n'est pas très apprécié par le jury car jugé trop rocaille mais lui décerne tout de même un rappel de médaille d'or.
Louis-Philippe demande dès 1817 à Jean-Baptiste-Claude Odiot, orfèvre de l'Empereur mais toujours en activité à la Restauration et très apprécié des Bourbon, d'apposer les armes Orléans sur son argenterie et en 1821 sur le service Penthièvre-Orléans. Il lui commande aussi de nouvelles pièces pour compléter cet ensemble.
Notre plat fait partie de cette dernière commande qui reprend le vocabulaire décoratif du service du XVIIIème siècle et servait de grand plat de présentation. Sur certaines pièces de forme, Odiot va également ajouter des roseaux gravés et appliqués.
Lors de l'exposition des produits de l'industrie de 1823, organisée dans les salles de la cour carrée du palais du Louvre, Odiot présente ce service dans son stand. Celui-ci n'est pas très apprécié par le jury car jugé trop rocaille mais lui décerne tout de même un rappel de médaille d'or.