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Details
BOISSIÈRE, Claude de. Le tres excellent et ancien jeu pythagorique, dict Rythmomachie. Paris : Guillaume Cavellat, 1556.
In-8 (169 x 110 mm). Vignette d'éditeur au titre représentant une "poule grasse", bandeau, lettrine et nombreuses figures gravées sur bois. Reliure du XIXe siècle. Demi-veau blond, dos lisse orné de filets dorés. Titre doré sur une pièce de maroquin noir. Date dorée en pied. Provenance : Arthur Dinaux, avec note bibliographique autographe datée de 1862 -- Eugène Chaper, bibliophile grenoblois, avec ex-libris.
SECONDE ÉDITION, EN PARTIE ORIGINALE, PLUS COMPLÈTE QUE LA PREMIÈRE, illustrée par l'auteur de nombreuses figures explicatives gravées sur bois.
La rythmomachie est un jeu antique dont les règles se rapprochent de celles des échecs. Appelé au moyen-âge, Ludus philosophorum (jeu des philosophes) il se joue sur un damier de huit cases sur seize, soit le double d'un plateau d'échecs. Il oppose deux joueurs disposant chacun de 24 pièces de trois formes différentes, marquées de nombres. Très complexe, la rythmomachie permet 14 types de victoires. Ses règles furent expliquées en France par divers ouvrages en latin dont celui du jésuite Lefèvre d'Etaples, paru au début du XVIe siècle, mais Claude Boissière fut le premier à en proposer un traité en français.
L'édition originale parut en 1554 chez Gentil et la présente, éditée par Cavellat, parut augmentée de nombreuses figures explicatives est généralement considérée comme la meilleure. Le titre complet de ce traité illustré emploie la formule éloquente de "Fort propre & tres util à la récréation des esprits vertueux, pour obtenir vraye et prompte habitude en tout nombre & proportion." LE PREMIER OUVRAGE EN FRANÇAIS CONSACRÉ À CE JEU PYTHAGORIEN.
BEL EXEMPLAIRE, portant sur la garde cette note manuscrite ancienne : "Sancler Esoccois entend le jeu de la rythmomachie ; il demeure au logis de monsieur de Saint Pol, porte St Michel à Paris". Il s'agit probablement de John Sincler, qui appartenait à la communauté écossaise de Paris et était ami d'Adam Blackwood (cf. cat. Rothschild IV 2790). L'auteur de cette note a également complété l'adresse figurant sur le titre en y inscrivant: "et a l'escu de France & de Navarre & Julian Thomas." D.E. Smith, Rara arithmetica, 271
In-8 (169 x 110 mm). Vignette d'éditeur au titre représentant une "poule grasse", bandeau, lettrine et nombreuses figures gravées sur bois. Reliure du XIXe siècle. Demi-veau blond, dos lisse orné de filets dorés. Titre doré sur une pièce de maroquin noir. Date dorée en pied. Provenance : Arthur Dinaux, avec note bibliographique autographe datée de 1862 -- Eugène Chaper, bibliophile grenoblois, avec ex-libris.
SECONDE ÉDITION, EN PARTIE ORIGINALE, PLUS COMPLÈTE QUE LA PREMIÈRE, illustrée par l'auteur de nombreuses figures explicatives gravées sur bois.
La rythmomachie est un jeu antique dont les règles se rapprochent de celles des échecs. Appelé au moyen-âge, Ludus philosophorum (jeu des philosophes) il se joue sur un damier de huit cases sur seize, soit le double d'un plateau d'échecs. Il oppose deux joueurs disposant chacun de 24 pièces de trois formes différentes, marquées de nombres. Très complexe, la rythmomachie permet 14 types de victoires. Ses règles furent expliquées en France par divers ouvrages en latin dont celui du jésuite Lefèvre d'Etaples, paru au début du XVIe siècle, mais Claude Boissière fut le premier à en proposer un traité en français.
L'édition originale parut en 1554 chez Gentil et la présente, éditée par Cavellat, parut augmentée de nombreuses figures explicatives est généralement considérée comme la meilleure. Le titre complet de ce traité illustré emploie la formule éloquente de "Fort propre & tres util à la récréation des esprits vertueux, pour obtenir vraye et prompte habitude en tout nombre & proportion." LE PREMIER OUVRAGE EN FRANÇAIS CONSACRÉ À CE JEU PYTHAGORIEN.
BEL EXEMPLAIRE, portant sur la garde cette note manuscrite ancienne : "Sancler Esoccois entend le jeu de la rythmomachie ; il demeure au logis de monsieur de Saint Pol, porte St Michel à Paris". Il s'agit probablement de John Sincler, qui appartenait à la communauté écossaise de Paris et était ami d'Adam Blackwood (cf. cat. Rothschild IV 2790). L'auteur de cette note a également complété l'adresse figurant sur le titre en y inscrivant: "et a l'escu de France & de Navarre & Julian Thomas." D.E. Smith, Rara arithmetica, 271
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Clémentine Robert