FLAUBERT, Gustave (1821-1880). Oeuvres.Tomes 1 et II. Salammbô. Paris: Alphonse Lemerre, 1879. In-8 (155 x 90 mm). Reliure de l'époque en demi-maroquin rouge à coins, dos à 5 petits nerfs orné de fleurons dorés, auteur, titre et date dorés. Tête dorée. Provenance: madame Brainne (dédicace)
FLAUBERT, Gustave (1821-1880). Oeuvres.Tomes I et II. Salammbô. Paris: Alphonse Lemerre, 1879. In-8 (155 x 90 mm). Reliure de l'époque en demi-maroquin rouge à coins, dos à 5 petits nerfs orné de fleurons dorés, auteur, titre et date dorés. Tête dorée. Provenance: madame Brainne (dédicace)

Details
FLAUBERT, Gustave (1821-1880). Oeuvres.Tomes I et II. Salammbô. Paris: Alphonse Lemerre, 1879. In-8 (155 x 90 mm). Reliure de l'époque en demi-maroquin rouge à coins, dos à 5 petits nerfs orné de fleurons dorés, auteur, titre et date dorés. Tête dorée. Provenance: madame Brainne (dédicace)

QUATRIÈME ÉDITION, révisée par l'auteur qui a porté, à l'encre noire, sur le premier feuillet blanc, cet envoi autographe:

"A ma chère amie Me Brainne
29 avril 1880
G. Flaubert".

À COUP SÛR, LE TOUT DERNIER ENVOI DE FLAUBERT.

Flaubert entreprit la rédaction de Salammbô dès mars 1857, avant l'issue du procès qui lui avait été intenté, pour "outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes moeurs", à cause de son premier roman Madame Bovary. Il acheva cinq ans plus tard la rédaction de ce récit inspiré des grands auteurs latins et dont l'action se déroule à Carthage, trois siècles avant Jésus-Christ. Fin avril 1880, alors qu'il peinait sur les derniers chapitres de Bouvard et Pécuchet, il rédigea, de Croisset, cet envoi à sa dernière maîtresse, Léonie Brainne. Neuf jours après, il était emporté par une crise cardiaque.
"Madame Brainne" était la fille du directeur et fondateur du Nouvelliste de Rouen, mais c'était surtout une amie d'enfance également proche de Guy de Maupassant. Dans ses lettres, l'écrivain commença à l'appeler du diminutif de "Léo" à partir de 1872. Cette édition qu'il lui offrit était la quatrième, entièrement révisée et comportant près de 470 modifications de mots ou de passages entiers. L'ayant lue, Heredia écrivit à Flaubert: " ...il me semble que le livre s'est allégé, simplifié. Il me paraît plus beau, plus accompli qu'autrefois".

UN ENVOI PARTICULIÈREMENT TOUCHANT.
Talvart VI, p.5. (2)

Brought to you by

Clémentine Robert
Clémentine Robert

More from Pierre Berès à livre ouvert

View All
View All