GOURMONT, Remy de (1858-1915). Epilogues. Ve lettre à l'Amazone. Manuscrit autographe signé ayant servi à la composition. Non daté [1912].  6 pages in-8 à l'encre noire aux rectos de feuillets simples de papier vergé. Dix corrections de la main de l'auteur. Inscription "M.Moreau" d'une autre main au crayon bleu de typographe. Numérotation manuscrite des feuillets à la mine de plomb.
GOURMONT, Remy de (1858-1915). Epilogues. Ve lettre à l'Amazone. Manuscrit autographe signé ayant servi à la composition. Non daté [1912]. 6 pages in-8 à l'encre noire aux rectos de feuillets simples de papier vergé. Dix corrections de la main de l'auteur. Inscription "M.Moreau" d'une autre main au crayon bleu de typographe. Numérotation manuscrite des feuillets à la mine de plomb.

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GOURMONT, Remy de (1858-1915). Epilogues. Ve lettre à l'Amazone. Manuscrit autographe signé ayant servi à la composition. Non daté [1912]. 6 pages in-8 à l'encre noire aux rectos de feuillets simples de papier vergé. Dix corrections de la main de l'auteur. Inscription "M.Moreau" d'une autre main au crayon bleu de typographe. Numérotation manuscrite des feuillets à la mine de plomb.

PRÉCIEUX MANUSCRIT D'UNE DE SES LETTRES INSPIRÉES PAR SA PASSION POUR NATHALIE CLIFFORD BARNEY présentant d'importantes variantes par rapport à la version publiée.

Ce texte de la main de Remy de Gourmont est celui de la Ve lettre à l'Amazone sous-titrée L'amour nu qui parut pour la première fois dans le n° 354 du Mercure de France daté du 16 mars 1912. Elle fut placée dans la rubrique Epilogues qu'animait depuis 1895 l'auteur de cette belle réflexion sur l'amour et les contingences sociales. Elle fut recueillie dans Lettres à l'Amazone, publié chez Georges Crès en 1914.
Si les 23 lettres qui composent le recueil peuvent, à certains égards, paraître des essais présentés sous forme épistolaire, elles furent bel et bien, dès la première, adressées à un destinataire réel, la femme de lettres américaine, Natalie Clifford Barney (1876-1972), homosexuelle, mais dont Remy de Gourmont était tombé amoureux en 1910.

Cette lettre qui porte une dizaine de corrections présente d'intéressantes variantes par rapport à la version publiée. La fin du texte, notamment diffère de façon significative. Après avoir exprimé ses doutes sur la possibilité d'un sentiment amoureux tout à fait libre de considérations sociales, qu'il appelle "amour nu" il conclut sur cette phrase qui disparaît dans la version publiée : "Si cela lui arrive, l'espace d'un éclair, voyez comme il a honte ! une émotion toute nue, mais quel embarras ! Il n'y a qu'à lui tordre le cou. C'est ce qu'il fait."

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Clémentine Robert
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