Lot Essay
Bien que non signé, cet élément de surtout est très certainement l'uvre du plus célèbre des bronziers du tournant des XVIIIe et XIXe siècles, Pierre Philippe Thomire (1751-1843).
Ce modèle de surtout de table connut un vif succès sous l'Empire et faisait le plus souvent partie d'un ensemble de plusieurs pièces comme on peut le voir avec les surtouts du musée Marmottan à Paris ou du musée des Beaux-Arts de San Francisco (cf. Hans Ottomeyer et Peter Pröschel, Vergoldete Bronzen, Klinkhardt et Biermann, Munich, 1986, p. 382, pl. 5.16.1 et 5.16.2). Ces ambitieux surtouts sont le témoin de la richesse et du faste dominant le début du XIXème siècle en France, époque où les tables d'apparat étaient luxueusement dressées avec des dizaines de pièces (plateaux, coupes à fruits, candélabres ) en bronze ciselé et doré provenant des meilleurs bronziers. Souvent inspirés par l'antiquité, ces éléments étaient souvent ornés de femmes drapées.
La plupart des modèles connus sont signés THOMIRE A PARIS ce qui correspondant à Pierre-Philippe Thomire, assurément le plus important bronzier de l'Empire. Il débute comme ciseleur auprès de Gouthière en 1774 et il collabore notamment à la décoration du carrosse du couronnement de Louis XVI. Il se met à son propre compte en 1776 pour fournir les plus célèbres ébénistes tels que Beneman et Weisweiller. Thomire est l'artisan favori de Napoléon qui le nomme Ciseleur de l'Empereur. Il collabore en 1811 avec l'orfèvre Odiot pour la création du berceau du roi de Rome.
Un centre de surtout de table comparable au présent lot, provenant de la collection Duesberg, a été vendu, Christie's Paris, 17 novembre 2010, lot 345. Il est illustré dans F. Duesberg et al., Musée François Duesberg. Arts Décoratifs 1775-1825, Mons, 2004, p. 6. Un autre a été vendu, Christie's Paris, 4 et 5 mai 2011, lot 529.
Ce modèle de surtout de table connut un vif succès sous l'Empire et faisait le plus souvent partie d'un ensemble de plusieurs pièces comme on peut le voir avec les surtouts du musée Marmottan à Paris ou du musée des Beaux-Arts de San Francisco (cf. Hans Ottomeyer et Peter Pröschel, Vergoldete Bronzen, Klinkhardt et Biermann, Munich, 1986, p. 382, pl. 5.16.1 et 5.16.2). Ces ambitieux surtouts sont le témoin de la richesse et du faste dominant le début du XIXème siècle en France, époque où les tables d'apparat étaient luxueusement dressées avec des dizaines de pièces (plateaux, coupes à fruits, candélabres ) en bronze ciselé et doré provenant des meilleurs bronziers. Souvent inspirés par l'antiquité, ces éléments étaient souvent ornés de femmes drapées.
La plupart des modèles connus sont signés THOMIRE A PARIS ce qui correspondant à Pierre-Philippe Thomire, assurément le plus important bronzier de l'Empire. Il débute comme ciseleur auprès de Gouthière en 1774 et il collabore notamment à la décoration du carrosse du couronnement de Louis XVI. Il se met à son propre compte en 1776 pour fournir les plus célèbres ébénistes tels que Beneman et Weisweiller. Thomire est l'artisan favori de Napoléon qui le nomme Ciseleur de l'Empereur. Il collabore en 1811 avec l'orfèvre Odiot pour la création du berceau du roi de Rome.
Un centre de surtout de table comparable au présent lot, provenant de la collection Duesberg, a été vendu, Christie's Paris, 17 novembre 2010, lot 345. Il est illustré dans F. Duesberg et al., Musée François Duesberg. Arts Décoratifs 1775-1825, Mons, 2004, p. 6. Un autre a été vendu, Christie's Paris, 4 et 5 mai 2011, lot 529.