PAIRE DE MEDAILLERS TOUTES FACES EN COMMODE DE STYLE LOUIS XIV
PAIRE DE MEDAILLERS TOUTES FACES EN COMMODE DE STYLE LOUIS XIV

XIXEME SIECLE, DANS LE GOUT D'ANDRE-CHARLES BOULLE

Details
PAIRE DE MEDAILLERS TOUTES FACES EN COMMODE DE STYLE LOUIS XIV
XIXEME SIECLE, DANS LE GOUT D'ANDRE-CHARLES BOULLE
En placage d'amarante, ornementation de bronze ciselé et doré, les deux façades mouvementées ouvrant par dix-huit tiroirs sur trois rangs, les pieds galbés terminés par des griffes
Hauteur: 82 cm. (32¼ in.) ; Largeur: 130 cm. (51¼ in.) ; Profondeur: 72 cm. (28 1/3 in.) (2)
Literature
Bibliographie comparative :
Pierre Kjellberg, "Meubles de Rangement de Minéralogie", Connaissance des Arts, mai 1967, p.106.
Jean-Dominique Augarde, "The Scientific Cabinet of Comte d'Ons-en-Bray and a Clock by Domenico Cucci", Cleveland Studies in the History of Art, 2003, Vol. 8, pp. 80-95.
Further details
A PAIR OF LOUIS XIV STYLE ORMOLU-MOUNTED AMARANTH MEDAILLERS-EN-COMMODES, 19TH CENTURY, IN THE TASTE OF ANDRE-CHARLES BOULLE
Sale room notice
Ces médaillers datent probablement du XXème siècle et auraient été réalisés pour Carlos de Beistegui.
These medaillers are probably 20th Century and would have been made for Carlos de Beistegui.

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Mathilde Fennebresque
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Lot Essay

Ces spectaculaires commodes dérivent directement de celles livrées au début du XVIIIème siècle pour le Cabinet de Louis-Léon Pajot, comte d'Ons-en-Bray au château de Bercy. Ces dernières, exécutées vers 1715-1725, apparaissent dans un inventaire de 1754. Elles étaient destinées à accueillir des pièces du cabinet scientifique de Pajot (1678-1754). L'intérêt de Pajot remonte à un voyage en Hollande en 1697 durant lequel il rencontre l'humaniste Herman Boerhaave et le botaniste Frederic Ruysch. Il commence à réunir les éléments de son cabinet scientifique dès 1700 ; ses moyens financiers, très conséquents, lui permettent de réunir un des ensembles les plus importants et complets qu'il soit. Les commodes dont dérivent celles présentées ici étaient disposées dans le troisième salon et étaient destinées, selon l'inventaire de 1754, à abriter des coquillages. Elles étaient naturellement disposées au centre de la pièce.
Ces commodes ont figuré ensuite dans la collection Wildenstein ; elles apparaissent sur l'illustration ci-contre dans la grande galerie de l'hôtel de Wailly, rue La Boétie.

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