![SAND, George (1804-1876). Lettre autographe, signée "G. Sand" à François Rollinat. [Nohant] 18 juillet 1863.](https://www.christies.com/img/LotImages/2013/PAR/2013_PAR_03548_0148_000(sand_george_lettre_autographe_signee_g_sand_a_francois_rollinat_nohant044513).jpg?w=1)
Details
SAND, George (1804-1876). Lettre autographe, signée "G. Sand" à François Rollinat. [Nohant] 18 juillet 1863.
3 pages in-12 (205 x 132 mm) sur un double feuillet. Encre bleue sur papier. (Pliures.)
"Cher ami, je voulais vous écrire mais après quelques lettres je n'ai pu continuer. J'avais la fièvre et une courbature et l'accouchée était moins fatiguée que moi de l'évènement. Nous voilà tous remis, l'enfant est superbe et la petite mère le nourrit avec succès. Nous sommes bien heureux [...] Maurice tripote ce nouveau-né avec dextérité et se laisse aller à des joies qu'il n'avait pas prévues [...] Il y a des siècles que je ne vous ai pas vu, et pourtant j'ai été à Paris il y a un an, plus d'un an. Mais à Paris on n'a le tems de rien [...]". Lettre publiée in Georges Lubin George Sand. Correspondance. (Paris: Garnier, 1983), tome XVII, p. 723 (la lettre y est datée du 17 juillet).
[On joint:] -- DE LA MÊME. Lettre autographe signée "G. Sand" à Charles-Edmond, représentant du quotidien Le Temps. Nohant 13 juillet 71. 5 pages in-12. Encre brune sur papier. (Papier légèrement jauni.) "Cher ami, je suis contente de vous savoir sorti de toutes ces crises violentes. Est-il vrai que votre maison de campagne ait été volée, dévastée abîmée comme on nous l'a dit ? [...] Les journaux m'ont gratifiée d'une grosse maladie, pour la vingtième fois. Je ne me suis jamais mieux portée. La vieillesse m'a fait une santé de fer, l'épreuve même du chagrin qui pourtant a été long et profond. Nous voici dans une période d'allègement relatif [...] J'allais écrire au Tems pour lui proposer un très joli roman de Maurice qui pourrait paraître tout de suite [...] Je peux vous réserver le roman que je suis en train de faire et qui succèderait au roman de Maurice [...]" George Sand. Correspondance. 1812-1876 (Paris: Calmann-Lévy, 1884), tome VI, p. 150. (2)
3 pages in-12 (205 x 132 mm) sur un double feuillet. Encre bleue sur papier. (Pliures.)
"Cher ami, je voulais vous écrire mais après quelques lettres je n'ai pu continuer. J'avais la fièvre et une courbature et l'accouchée était moins fatiguée que moi de l'évènement. Nous voilà tous remis, l'enfant est superbe et la petite mère le nourrit avec succès. Nous sommes bien heureux [...] Maurice tripote ce nouveau-né avec dextérité et se laisse aller à des joies qu'il n'avait pas prévues [...] Il y a des siècles que je ne vous ai pas vu, et pourtant j'ai été à Paris il y a un an, plus d'un an. Mais à Paris on n'a le tems de rien [...]". Lettre publiée in Georges Lubin George Sand. Correspondance. (Paris: Garnier, 1983), tome XVII, p. 723 (la lettre y est datée du 17 juillet).
[On joint:] -- DE LA MÊME. Lettre autographe signée "G. Sand" à Charles-Edmond, représentant du quotidien Le Temps. Nohant 13 juillet 71. 5 pages in-12. Encre brune sur papier. (Papier légèrement jauni.) "Cher ami, je suis contente de vous savoir sorti de toutes ces crises violentes. Est-il vrai que votre maison de campagne ait été volée, dévastée abîmée comme on nous l'a dit ? [...] Les journaux m'ont gratifiée d'une grosse maladie, pour la vingtième fois. Je ne me suis jamais mieux portée. La vieillesse m'a fait une santé de fer, l'épreuve même du chagrin qui pourtant a été long et profond. Nous voici dans une période d'allègement relatif [...] J'allais écrire au Tems pour lui proposer un très joli roman de Maurice qui pourrait paraître tout de suite [...] Je peux vous réserver le roman que je suis en train de faire et qui succèderait au roman de Maurice [...]" George Sand. Correspondance. 1812-1876 (Paris: Calmann-Lévy, 1884), tome VI, p. 150. (2)
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Audrey Bangou