Lot Essay
Notre groupe représentant un lion et un chiot vient probablement d'un important monument funéraire où il devait se trouver aux pieds de l'effigie du défunt. Au Moyen-Age, le lion était associé à la Résurrection. En effet, selon les bestiaires médiévaux, les lionceaux naissaient morts et étaient réanimés par le souffle de leur père après trois jours. Le lion est également un symbole de pouvoir et présente une connotation noble, voire royale. La présence d'un chiot dans ce groupe, symbole traditionnel de fidélité, est intéressante par la manière dont il mord le lion contrairement l'ordre naturel du règne animal.
Les monuments funéraires en pierre de la fin du Moyen-Age pouvaient tre des oeuvres murales, ou dans le cas de monuments plus élaborés, des dalles funéraires sur lesquelles l'effigie du défunt était allongée au-dessus d'un tombeau ou d'un support architecturé. Généralement le lion, le chien, le cerf ou toute autre figure héraldique placée aux pieds du défunt était entièrement sculptée avec l'effigie funéraire. Notre lion au contraire est une sculpture indépendante de la figure du défunt, ses proportions sont monumentales et sa qualité de traitement notable. Ces caractéristiques nous laissent présumer qu'il proviendrait d'un monument funéraire prestigieux.
Bien que l'usage du lion sur les tombeaux se soit largement répandue à travers l'Europe au Moyen-Age, le groupe ici présent semble être plus proche des exemples originaires d'Allemagne. Le corps allongé, la crinière stylisée et la tête expressive rappellent, d'une façon très générale, le travail de sculpteurs aussi diversifiés que Hans Fries (d. après 1518), Hans Multscher (d. avant 1467), ou même Tilman Riemenschneider (d. 1531 ; pour des illustrations de lions par les sculpteurs cités ci-dessus voir Leutkirch and Wurzburg, locs. Cit.)
The present stone group of a lion and dog is almost certainly from an important funerary monument, where it would have rested at the feet of a effigy of the deceased. In the Middle Ages, the lion was associated with the Resurrection, because when born, its cubs were thought to lay dead for three days. However, the lion was also a symbol of power and had noble, or even royal, connotations. The inclusion of a small dog in this group, traditional symbol of loyalty, is interesting for the way in which it appears to bite the lion, a reversal of the normal order.
Stone monuments of the later Middle Ages could be either wall monuments or, in the case of more elaborate tombs, slab monuments where the effigy lay on a slab above a rectangular chest or other architectural support. Usually, any lion, dog, stag or other heraldic beast which may have rested at the feet of the deceased would have been carved integrally with the effigy. The fact that the present lion is carved separately, as well as its unusually large scale and impressive quality, all suggest that the monument from which it came was a particularly luxurious example.
Although the use of the lion on tombs was widespread throughout Europe in the Middle Ages, the present group appears to be closest to examples which originate in Germany. The elongated body, stylised mane and expressive face recall, in very general terms, the work of sculptors as diverse as Hans Fries (d. after 1518), Hans Multscher (d. before 1467), or even Tilman Riemenschneider (d. 1531; for illustrations of lions by the above sculptors see Leutkirch and Wurzburg, locs. cit.).
Les monuments funéraires en pierre de la fin du Moyen-Age pouvaient tre des oeuvres murales, ou dans le cas de monuments plus élaborés, des dalles funéraires sur lesquelles l'effigie du défunt était allongée au-dessus d'un tombeau ou d'un support architecturé. Généralement le lion, le chien, le cerf ou toute autre figure héraldique placée aux pieds du défunt était entièrement sculptée avec l'effigie funéraire. Notre lion au contraire est une sculpture indépendante de la figure du défunt, ses proportions sont monumentales et sa qualité de traitement notable. Ces caractéristiques nous laissent présumer qu'il proviendrait d'un monument funéraire prestigieux.
Bien que l'usage du lion sur les tombeaux se soit largement répandue à travers l'Europe au Moyen-Age, le groupe ici présent semble être plus proche des exemples originaires d'Allemagne. Le corps allongé, la crinière stylisée et la tête expressive rappellent, d'une façon très générale, le travail de sculpteurs aussi diversifiés que Hans Fries (d. après 1518), Hans Multscher (d. avant 1467), ou même Tilman Riemenschneider (d. 1531 ; pour des illustrations de lions par les sculpteurs cités ci-dessus voir Leutkirch and Wurzburg, locs. Cit.)
The present stone group of a lion and dog is almost certainly from an important funerary monument, where it would have rested at the feet of a effigy of the deceased. In the Middle Ages, the lion was associated with the Resurrection, because when born, its cubs were thought to lay dead for three days. However, the lion was also a symbol of power and had noble, or even royal, connotations. The inclusion of a small dog in this group, traditional symbol of loyalty, is interesting for the way in which it appears to bite the lion, a reversal of the normal order.
Stone monuments of the later Middle Ages could be either wall monuments or, in the case of more elaborate tombs, slab monuments where the effigy lay on a slab above a rectangular chest or other architectural support. Usually, any lion, dog, stag or other heraldic beast which may have rested at the feet of the deceased would have been carved integrally with the effigy. The fact that the present lion is carved separately, as well as its unusually large scale and impressive quality, all suggest that the monument from which it came was a particularly luxurious example.
Although the use of the lion on tombs was widespread throughout Europe in the Middle Ages, the present group appears to be closest to examples which originate in Germany. The elongated body, stylised mane and expressive face recall, in very general terms, the work of sculptors as diverse as Hans Fries (d. after 1518), Hans Multscher (d. before 1467), or even Tilman Riemenschneider (d. 1531; for illustrations of lions by the above sculptors see Leutkirch and Wurzburg, locs. cit.).