![PROUST, Marcel (1871-1922). Lettre autographe signée "Marcel Proust" à la princesse Soutzo, future Mme Paul Morand, sans date [vendredi soir 24 août 1917]. 4 pages in-12 (180 x 132 mm) sur un feuillet replié.](https://www.christies.com/img/LotImages/2013/PAR/2013_PAR_03559_0120_000(proust_marcel_lettre_autographe_signee_marcel_proust_a_la_princesse_so100143).jpg?w=1)
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PROUST, Marcel (1871-1922). Lettre autographe signée "Marcel Proust" à la princesse Soutzo, future Mme Paul Morand, sans date [vendredi soir 24 août 1917]. 4 pages in-12 (180 x 132 mm) sur un feuillet replié.
Souffrant, Proust regrette d'avoir pris si tardivement connaissance de son invitation à dîner auquel la princesse Soutzo avait également convié Mme Scheikevitch, Mme d'Harcourt, Jean de Gaigneron et Étienne de Beaumont.
"[...] Quand je me suis réveillé à 8h moins vingt, votre mot m'a fait plaisir et peine, par la bonté que vous aviez de m'offrir la soirée que je pouvais le mieux aimer, et par l'impossibilité à cause de l'heure, de vous rejoindre. Céleste a couru vous téléphoner, vous étiez sortie a-t-on répondu à l'hôtel [...] et il paraît qu'en montant elle a rencontré Morand qui a pu se charger de vous présenter mes excuses. Ce dîner avec vous m'aurait plu infiniment, surtout Foyot [restaurant situé au coin de la rue de Vaugirard et de la rue de Tournon] que je ne connais pas mais dont l'éloignement m'aurait procuré le charme d'un petit voyage fait avec vous. C'eût été mon Deauville, moins parisien [...]." Marcel Proust. Correspondance. Texte établi et annoté par Philip Kolb. Tome XVI. Paris: Plon, 1988, lettre 108, pp. 218-219.
Souffrant, Proust regrette d'avoir pris si tardivement connaissance de son invitation à dîner auquel la princesse Soutzo avait également convié Mme Scheikevitch, Mme d'Harcourt, Jean de Gaigneron et Étienne de Beaumont.
"[...] Quand je me suis réveillé à 8h moins vingt, votre mot m'a fait plaisir et peine, par la bonté que vous aviez de m'offrir la soirée que je pouvais le mieux aimer, et par l'impossibilité à cause de l'heure, de vous rejoindre. Céleste a couru vous téléphoner, vous étiez sortie a-t-on répondu à l'hôtel [...] et il paraît qu'en montant elle a rencontré Morand qui a pu se charger de vous présenter mes excuses. Ce dîner avec vous m'aurait plu infiniment, surtout Foyot [restaurant situé au coin de la rue de Vaugirard et de la rue de Tournon] que je ne connais pas mais dont l'éloignement m'aurait procuré le charme d'un petit voyage fait avec vous. C'eût été mon Deauville, moins parisien [...]." Marcel Proust. Correspondance. Texte établi et annoté par Philip Kolb. Tome XVI. Paris: Plon, 1988, lettre 108, pp. 218-219.
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Audrey Bangou