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Details
ROUSSEAU, Jean-Jacques (1712-1778). Réunion de 14 lettres autographes (dont un fragment), la plupart signées "JJ Rousseau" ou "JJR". dont 12 adressées à Bernard Granville et datant principalement de son séjour en Angleterre (janvier 1766-mai 1767).
Ces lettres sont présentées dans un volume in-folio (372 x 260 mm) dans lequel elles avaient été initialement montées. (Quelques rousseurs, déchirures restaurées, traces de l'ancien montage.) Reliure signée "Rivière & Sons", maroquin à long grain, triple filet doré encadrant les plats, "Original autograph letters of Jean Jacques Rousseau" en lettres dorées sur le plat supérieur, dos à nerfs orné de fers dorés, roulette intérieure dorée, tranches dorées (usures aux coiffes et aux coins). Provenance: ancienne collection Tronc-Jeanson.
TRÈS BEL ENSEMBLE DE LETTRES, LA PLUPART ÉCRITES LORS DE SON SÉJOUR À WOOTTON HALL ET ADRESSÉES À SON VOISIN ET AMI BERNARD GRANVILLE.
"Les lettres adressées par Rousseau à Granville ne furent connues pendant longtemps que par des copies envoyées à Du Peyrou vers 1780. William Howitt [...] signala que les originaux se trouvaient toujours entre les mains de la la famille à Calwich; et Lady Llanover en eut la communication vers 1860, lors de la préparation de son travail sur Mrs Delany, soeur du correspondant" (Correspondance complète de Jean-Jacques Rousseau. Édition établie et annotée par R. A. Leigh. Oxford: the Voltaire Foundation, 1977, tome XXIX, p. 150).
Après la mise à l'index de l'Émile, en 1762, Jean-Jacques Rousseau est contraint de quitter la France. Séjournant d'abord en Suisse, il cède à l'invitation du philosophe écossais David Hume et, le 10 janvier 1766, s'embarque pour l'Angleterre. Fin mars il s'installe à Wootton Hall (Staffordshire) dans une partie de la maison de Richard Davenport. Il se lie alors d'amitié avec l'un de ses proches voisins, Bernard Granville (1699-1775). Ce dernier habite Calwich Abbey, à seulement 3 km de Wootton, et les deux hommes se voient et s'écrivent fréquemment.
-"ce samedi matin" [26 avril ? 1766]. Une page in-8 sur un double
feuillet. Suscription: "A Monsieur Monsieur Granville Chez lui".
(Déchirures restaurées, cachet découpé.) "Voici, monsieur, un
petit morceau de poisson de montagne qui ne vaut pas celui que vous
m'avez envoyé [...]." Correspondance complète, op. cit.,
tome XXIX, lettre 5174, pp. 150-151.
-"Wootton ce samedi 3" [mai 1766]. Une page in-12 sur un double feuillet. Suscription: "A Monsieur Monsieur de Granville". Cachet de cire. "Je suis fâché, Monsieur, que le tems ni ma santé ne me permettent pas d'aller vous rendre mes devoirs [...]". Correspondance générale, op. cit., tome XXIX, lettre 5184, p. 168.
-"Ce mardi après midi" [5 août 1766]. Une page in-8. Suscription: "A Monsieur Monsieur Granville A Calwich". Cachet de cire. "[...] Si vous daigner parler de moi à Madame la Duchesse de Portland avec la même bonté dont vous m'avez donné tant de marques, il vaudra mieux pour moi qu'elle me voye par vos yeux que par les siens [...]." Correspondance générale, op. cit., tome XXX, lettre 5259, p. 212.
-"ce samedi soir" [22 novembre ? 1766]. Une page in-8. Suscription: "A Monsieur Monsieur de Grandville "Je suis très sensible à vos honnêtetés, Monsieur, et à vos cadeaux, et je le serois encore plus s'il revenoient moins souvent [...]." Correspondance complète, op. cit., tome XXXI, lettre 5568, pp. 194-195.
-"Ce Dim. après-midy" [30 novembre ? 1766]. Une page in-8 sur un double feuillet. Suscription: "A Monsieur /Monsieur de Granville à Calwich". "[...] Je vous jure, Monsieur, en sincérité de coeur qu'il ne me reste de doux moments dans ma vie que ceux que je passe auprès de vous". Correspondance générale, op. cit., tome XXXI, lettre 5591, pp. 229-230.
-"A Wootton ce vendredi soir" [16 janvier 1767], non signée. Une page et demie in-8. Suscription: "A Monsieur, Monsieur Granville à Calwich". Cachet de cire. "J'étois, Monsieur, extrément inquiet de votre départ mercredi au soir [...] De grace, ne faites plus de pareils essais jusqu'à ce que le tems soit bien remis et le chemin bien battu [...]." Correspondance complète, op. cit, tome XXXII, lettre 5676, pp. 49-50. Cette lettre a figuré dans une vente Sotheby's, 17-21 décembre 1928, lot 1066.
-"Ce lundi matin" [19 janvier ? 1767]. Une page in-12 sur un double feuillet. Suscription: "A Monsieur Granville à Calwich". Cachet de cire. "Puisque Monsieur Granville m'interdit de lui rendre les visites qu'il me fait au milieu des neiges, il me permettra au moins que j'envoye savoir de ses nouvelles [...]." Correspondance complète, op. cit., tome XXXII, lettre 5680, p. 54.
-"Ce mardi matin" [Wootton, 20 janvier 1767]. 2 pages et demie in-8. Suscription: "A Monsieur Monsieur Granville A Calwich". Cachet de cire. "Je crois, Monsieur, la tisanne du medecin espagnol meilleure et plus saine que le bouillon rouge du medecin françois [...] Jadis j'aimois avec passion la liberté, l'égalité, et voulant vivre exempt des obligations dont je ne pouvois m'acquitter en pareille monnoye, je me refusois aux cadeaux mêmes de mes amis [...] J'ai changé de gout, et c'est moins la liberté que la paix que j'aime; je soupire incessamment après elle [...]." Correspondance complète, op. cit, tome XXXII, lettre 5682, pp. 61-62.
-A Wootton le 28 fevr 1767". 2 pages in-8 sur un double feuillet. "Que fait mon bon et aimable voisin ? [...] J'ai appris avec grand plaisir son heureuse arrivée à Bath [...] l'attachement que je vous ai voué s'est formé de liens qui sont votre ouvrage: vous vous êtes acquis trop de droits sur moi pour ne m'en avoir pas un peu donné sur vous [...] Je devrois vous parler de moi, parce qu'il faut vous prendre compte de votre bien; mais je ne vous dirois toujours que les mêmes choses. Paisible, oisif, souffrant, prenant patience, pestant quelquefois contre le mauvais tems qui m'empêche d'aller autour des rochers furetant des mousses [...] Mlle Le Vasseur vous demande la permission de vous rendre ici ses devoirs [...]." Correspondance générale, op. cit. tome XXXII, lettre 5750, p. 185.
-"De France le p[remie]r aoust 1767. Une page et demie in-4. Suscription: "To Barnd Granville Esqr at Calwich Ashburn Derbyshire". Cachet postal et cachet de cire.
DE RETOUR EN FRANCE, ROUSSEAU REGRETTE LE VOISINAGE DE GRANVILLE. "[...] les tracas d'une vie ambulante et ceux d'une multitude de survenans ont absorbé tout mon tems jusqu'à ce que je sois parvenu à obtenir un azile un peu plus tranquille. Quelque agréable qu'il soit, j'y sens souvent, Monsieur, la privation de votre voisinage et de votre société, et j'en remplis souvent la solitude du souvenir de vos bontés pour moi [...]." Correspondance complète, op. cit., tome XXXIV, lettre 6000, p. 1.
-"ce mercredi en courant" S. d. 2 pages in-12. "Je vous remercie, Monsieur, de tout mon coeur quoique bien à la hâte du microscope que vous avez eu la bonté de m'envoyer. Je ne pourrois aquiter ce beau présent que bien imparfaitement avec des plantes et de la botanique [...] Je serai comblé qu'une occupation de mon gout me rapproche plus de M. de Buffon [...]." Lettre non retrouvée dans la correspondance générale.
-A Trye le 25 janvr 1768", signée "l'herboriste de Made la Duchesse de Portland". Une page in-4 sur un double feuillet. Suscription: "Barnard Granville Esqe In Bath", cachet de cire et cachet postal. (Déchirure restaurée.) "[...] Les témoignages de votre souvenir et de votre amitié me seront toujours aussi chers [...] Vous y trouverez, je pense à votre retour un barbouillage nouvellement imprimé, où je me suis mêlé de bavarder sur la musique, et donc j'ai fait addresser un exemplaire à M. Rougemont avec prière de vous le faire passer [...]." Correspondance complète, op. cit., tome XXXV, lettre 6220, p. 57.
-Fragment autographe, non signé, à la duchesse de Portland. [Vers 1771, ou début 1772]. Une page in-12 sur un double feuillet. "N'ayant plus de correspondance en Angleterre je suis privé de nouvelles de mon ancien voisin [...]." Dufour. Correspondance générale de J.-J. Rousseau. Paris: Colin, 1934, tome 20, p. 113.
-"ce samedi matin" S. d. Billet non signé. Une page in-12 sur un double feuillet. Suscription "Pour Monsieur Granville". Cachet de cire. "Rousseau fait ses complimens à Monsieur Granville sur son heureuse arrivée [...]."
-À cet ensemble s'ajoute un billet d'une main inconnue: "Monsieur Granville est penetré de la Bonté que M. Rousseau temoigne pour lui dans sa lettre".
Ces lettres sont présentées dans un volume in-folio (372 x 260 mm) dans lequel elles avaient été initialement montées. (Quelques rousseurs, déchirures restaurées, traces de l'ancien montage.) Reliure signée "Rivière & Sons", maroquin à long grain, triple filet doré encadrant les plats, "Original autograph letters of Jean Jacques Rousseau" en lettres dorées sur le plat supérieur, dos à nerfs orné de fers dorés, roulette intérieure dorée, tranches dorées (usures aux coiffes et aux coins). Provenance: ancienne collection Tronc-Jeanson.
TRÈS BEL ENSEMBLE DE LETTRES, LA PLUPART ÉCRITES LORS DE SON SÉJOUR À WOOTTON HALL ET ADRESSÉES À SON VOISIN ET AMI BERNARD GRANVILLE.
"Les lettres adressées par Rousseau à Granville ne furent connues pendant longtemps que par des copies envoyées à Du Peyrou vers 1780. William Howitt [...] signala que les originaux se trouvaient toujours entre les mains de la la famille à Calwich; et Lady Llanover en eut la communication vers 1860, lors de la préparation de son travail sur Mrs Delany, soeur du correspondant" (Correspondance complète de Jean-Jacques Rousseau. Édition établie et annotée par R. A. Leigh. Oxford: the Voltaire Foundation, 1977, tome XXIX, p. 150).
Après la mise à l'index de l'Émile, en 1762, Jean-Jacques Rousseau est contraint de quitter la France. Séjournant d'abord en Suisse, il cède à l'invitation du philosophe écossais David Hume et, le 10 janvier 1766, s'embarque pour l'Angleterre. Fin mars il s'installe à Wootton Hall (Staffordshire) dans une partie de la maison de Richard Davenport. Il se lie alors d'amitié avec l'un de ses proches voisins, Bernard Granville (1699-1775). Ce dernier habite Calwich Abbey, à seulement 3 km de Wootton, et les deux hommes se voient et s'écrivent fréquemment.
-"ce samedi matin" [26 avril ? 1766]. Une page in-8 sur un double
feuillet. Suscription: "A Monsieur Monsieur Granville Chez lui".
(Déchirures restaurées, cachet découpé.) "Voici, monsieur, un
petit morceau de poisson de montagne qui ne vaut pas celui que vous
m'avez envoyé [...]." Correspondance complète, op. cit.,
tome XXIX, lettre 5174, pp. 150-151.
-"Wootton ce samedi 3" [mai 1766]. Une page in-12 sur un double feuillet. Suscription: "A Monsieur Monsieur de Granville". Cachet de cire. "Je suis fâché, Monsieur, que le tems ni ma santé ne me permettent pas d'aller vous rendre mes devoirs [...]". Correspondance générale, op. cit., tome XXIX, lettre 5184, p. 168.
-"Ce mardi après midi" [5 août 1766]. Une page in-8. Suscription: "A Monsieur Monsieur Granville A Calwich". Cachet de cire. "[...] Si vous daigner parler de moi à Madame la Duchesse de Portland avec la même bonté dont vous m'avez donné tant de marques, il vaudra mieux pour moi qu'elle me voye par vos yeux que par les siens [...]." Correspondance générale, op. cit., tome XXX, lettre 5259, p. 212.
-"ce samedi soir" [22 novembre ? 1766]. Une page in-8. Suscription: "A Monsieur Monsieur de Grandville "Je suis très sensible à vos honnêtetés, Monsieur, et à vos cadeaux, et je le serois encore plus s'il revenoient moins souvent [...]." Correspondance complète, op. cit., tome XXXI, lettre 5568, pp. 194-195.
-"Ce Dim. après-midy" [30 novembre ? 1766]. Une page in-8 sur un double feuillet. Suscription: "A Monsieur /Monsieur de Granville à Calwich". "[...] Je vous jure, Monsieur, en sincérité de coeur qu'il ne me reste de doux moments dans ma vie que ceux que je passe auprès de vous". Correspondance générale, op. cit., tome XXXI, lettre 5591, pp. 229-230.
-"A Wootton ce vendredi soir" [16 janvier 1767], non signée. Une page et demie in-8. Suscription: "A Monsieur, Monsieur Granville à Calwich". Cachet de cire. "J'étois, Monsieur, extrément inquiet de votre départ mercredi au soir [...] De grace, ne faites plus de pareils essais jusqu'à ce que le tems soit bien remis et le chemin bien battu [...]." Correspondance complète, op. cit, tome XXXII, lettre 5676, pp. 49-50. Cette lettre a figuré dans une vente Sotheby's, 17-21 décembre 1928, lot 1066.
-"Ce lundi matin" [19 janvier ? 1767]. Une page in-12 sur un double feuillet. Suscription: "A Monsieur Granville à Calwich". Cachet de cire. "Puisque Monsieur Granville m'interdit de lui rendre les visites qu'il me fait au milieu des neiges, il me permettra au moins que j'envoye savoir de ses nouvelles [...]." Correspondance complète, op. cit., tome XXXII, lettre 5680, p. 54.
-"Ce mardi matin" [Wootton, 20 janvier 1767]. 2 pages et demie in-8. Suscription: "A Monsieur Monsieur Granville A Calwich". Cachet de cire. "Je crois, Monsieur, la tisanne du medecin espagnol meilleure et plus saine que le bouillon rouge du medecin françois [...] Jadis j'aimois avec passion la liberté, l'égalité, et voulant vivre exempt des obligations dont je ne pouvois m'acquitter en pareille monnoye, je me refusois aux cadeaux mêmes de mes amis [...] J'ai changé de gout, et c'est moins la liberté que la paix que j'aime; je soupire incessamment après elle [...]." Correspondance complète, op. cit, tome XXXII, lettre 5682, pp. 61-62.
-A Wootton le 28 fevr 1767". 2 pages in-8 sur un double feuillet. "Que fait mon bon et aimable voisin ? [...] J'ai appris avec grand plaisir son heureuse arrivée à Bath [...] l'attachement que je vous ai voué s'est formé de liens qui sont votre ouvrage: vous vous êtes acquis trop de droits sur moi pour ne m'en avoir pas un peu donné sur vous [...] Je devrois vous parler de moi, parce qu'il faut vous prendre compte de votre bien; mais je ne vous dirois toujours que les mêmes choses. Paisible, oisif, souffrant, prenant patience, pestant quelquefois contre le mauvais tems qui m'empêche d'aller autour des rochers furetant des mousses [...] Mlle Le Vasseur vous demande la permission de vous rendre ici ses devoirs [...]." Correspondance générale, op. cit. tome XXXII, lettre 5750, p. 185.
-"De France le p[remie]r aoust 1767. Une page et demie in-4. Suscription: "To Barnd Granville Esqr at Calwich Ashburn Derbyshire". Cachet postal et cachet de cire.
DE RETOUR EN FRANCE, ROUSSEAU REGRETTE LE VOISINAGE DE GRANVILLE. "[...] les tracas d'une vie ambulante et ceux d'une multitude de survenans ont absorbé tout mon tems jusqu'à ce que je sois parvenu à obtenir un azile un peu plus tranquille. Quelque agréable qu'il soit, j'y sens souvent, Monsieur, la privation de votre voisinage et de votre société, et j'en remplis souvent la solitude du souvenir de vos bontés pour moi [...]." Correspondance complète, op. cit., tome XXXIV, lettre 6000, p. 1.
-"ce mercredi en courant" S. d. 2 pages in-12. "Je vous remercie, Monsieur, de tout mon coeur quoique bien à la hâte du microscope que vous avez eu la bonté de m'envoyer. Je ne pourrois aquiter ce beau présent que bien imparfaitement avec des plantes et de la botanique [...] Je serai comblé qu'une occupation de mon gout me rapproche plus de M. de Buffon [...]." Lettre non retrouvée dans la correspondance générale.
-A Trye le 25 janvr 1768", signée "l'herboriste de Made la Duchesse de Portland". Une page in-4 sur un double feuillet. Suscription: "Barnard Granville Esqe In Bath", cachet de cire et cachet postal. (Déchirure restaurée.) "[...] Les témoignages de votre souvenir et de votre amitié me seront toujours aussi chers [...] Vous y trouverez, je pense à votre retour un barbouillage nouvellement imprimé, où je me suis mêlé de bavarder sur la musique, et donc j'ai fait addresser un exemplaire à M. Rougemont avec prière de vous le faire passer [...]." Correspondance complète, op. cit., tome XXXV, lettre 6220, p. 57.
-Fragment autographe, non signé, à la duchesse de Portland. [Vers 1771, ou début 1772]. Une page in-12 sur un double feuillet. "N'ayant plus de correspondance en Angleterre je suis privé de nouvelles de mon ancien voisin [...]." Dufour. Correspondance générale de J.-J. Rousseau. Paris: Colin, 1934, tome 20, p. 113.
-"ce samedi matin" S. d. Billet non signé. Une page in-12 sur un double feuillet. Suscription "Pour Monsieur Granville". Cachet de cire. "Rousseau fait ses complimens à Monsieur Granville sur son heureuse arrivée [...]."
-À cet ensemble s'ajoute un billet d'une main inconnue: "Monsieur Granville est penetré de la Bonté que M. Rousseau temoigne pour lui dans sa lettre".
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Audrey Bangou