Lot Essay
Ce très rare et élégant guridon se singularise par le motif atypique répété à trois reprises sur sa ceinture : le protomé de cerf. Cet animal étant considéré comme le gibier le plus noble - ce qui s'explique probablement par la majesté de ses bois - ce décor nous laisse penser que ce guéridon fut probablement commandé pour un pavillon de chasse.
Thème particulièrement rare dans les arts décoratifs du XVIIIe siècle, la vénerie est davantage traitée dans la peinture, notamment lorsque l'on pense à l'oeuvre d'Alexandre-Franois Desportes, de Jean-Baptiste Oudry ou encore à celle de Jean-Franois de Troy.
Parmi les quelques exemples passés à la postérité, citons le pavillon de chasse de Stupinigi (décoré entre 1729 et 1733) près de Turin présentant essentiellement un décor ornemental cynétique décliné à travers la peinture, le luminaire ou bien la sculpture via une scénographie orchestrée par l'architecte Filippo Juvara (1676-1736). Le dôme du corps central présente en son sommet une sculpture monumentale de cerf excutée par Francesco Ladatte, le salon central est orné de fresques des frères Valeriani représentant des épisodes de l'Histoire de Diane éclairées notamment par une suite de trente-six appliques remarquables dessinées par Juvara en forme de cerfs.
Mentionnons également l'exceptionnel miroir en bronze doré de la collection Alexander (sa vente, vente Christie's, New York, 30 avril 1999, lot 127) daté des années 1740 présentant un décor cyngétique composé notamment de trophées de chasse de sanglier et de cerf.
Evoquons aussi la paire d'appliques en bronze doré ornée de protomés de cerf (vente Christie's, Londres, 10 juin 2004, lot 164) ou encore la paire d'appliques en bronze argenté de Jean-Joseph de Saint-Germain montrant un décor très proche de têtes de cerf émergeant de feuillage (illustrée dans H. Ottomeyer, P. Prschel et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, vol. I, p. 109, fig. 2.2.5).
Enfin, les appliques du palais de Trianon en bronze doré présentent elles aussi un protomé de cerf (illustrées dans E. Dumonthier, Les Bronzes du Mobilier National. Bronzes d'Eclairage et de Chauffage, Ch. Massin, Paris, pl. V, ill. 3).
Thème particulièrement rare dans les arts décoratifs du XVIIIe siècle, la vénerie est davantage traitée dans la peinture, notamment lorsque l'on pense à l'oeuvre d'Alexandre-Franois Desportes, de Jean-Baptiste Oudry ou encore à celle de Jean-Franois de Troy.
Parmi les quelques exemples passés à la postérité, citons le pavillon de chasse de Stupinigi (décoré entre 1729 et 1733) près de Turin présentant essentiellement un décor ornemental cynétique décliné à travers la peinture, le luminaire ou bien la sculpture via une scénographie orchestrée par l'architecte Filippo Juvara (1676-1736). Le dôme du corps central présente en son sommet une sculpture monumentale de cerf excutée par Francesco Ladatte, le salon central est orné de fresques des frères Valeriani représentant des épisodes de l'Histoire de Diane éclairées notamment par une suite de trente-six appliques remarquables dessinées par Juvara en forme de cerfs.
Mentionnons également l'exceptionnel miroir en bronze doré de la collection Alexander (sa vente, vente Christie's, New York, 30 avril 1999, lot 127) daté des années 1740 présentant un décor cyngétique composé notamment de trophées de chasse de sanglier et de cerf.
Evoquons aussi la paire d'appliques en bronze doré ornée de protomés de cerf (vente Christie's, Londres, 10 juin 2004, lot 164) ou encore la paire d'appliques en bronze argenté de Jean-Joseph de Saint-Germain montrant un décor très proche de têtes de cerf émergeant de feuillage (illustrée dans H. Ottomeyer, P. Prschel et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, vol. I, p. 109, fig. 2.2.5).
Enfin, les appliques du palais de Trianon en bronze doré présentent elles aussi un protomé de cerf (illustrées dans E. Dumonthier, Les Bronzes du Mobilier National. Bronzes d'Eclairage et de Chauffage, Ch. Massin, Paris, pl. V, ill. 3).