BOUILLON, SON COUVERCLE, SON PRESENTOIR ET COUVERTS EN VERMEIL AUX ARMES DE NAPOLEON IER
BOUILLON, SON COUVERCLE, SON PRESENTOIR ET COUVERTS EN VERMEIL AUX ARMES DE NAPOLEON IER

LE BOUILLON ET LE COUTEAU PAR MARTIN-GUILLAUME BIENNAIS, LE COUVERT PAR PIERRE-BENOIT LORILLON, PARIS, 1809-1814

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BOUILLON, SON COUVERCLE, SON PRESENTOIR ET COUVERTS EN VERMEIL AUX ARMES DE NAPOLEON IER
LE BOUILLON ET LE COUTEAU PAR MARTIN-GUILLAUME BIENNAIS, LE COUVERT PAR PIERRE-BENOIT LORILLON, PARIS, 1809-1814
Le bouillon circulaire sur piédouche à bordure de feuilles de laurier et baies en rappel sur le bord et sur le présentoir, les anses unies en enroulement, le couvercle avec prise dévissable en couronne de fleurs et fruits sur terrasse ajourée, les couverts modèle filet (cuillère, fourchette et couteau à fruit à lame en vermeil), gravée sur le bouillon, le couvercle et le présentoir et appliquée sur les couverts d'une armoirie surmontée d'une couronne impériale, poinçons sur toutes les pièces: titre, garantie et orfèvre (trace d'orfèvre dans le couvercle); sur le présentoir: estampille BIENNAIS; le bouillon, le couvercle et le présentoir numérotés "3", la cuillère numérotée "361" et la fourchette "141"
Longueur du bouillon: 21,5 cm. (8½ in.); Diamètre du présentoir: 20 cm. (8 in.)
1054 gr. (31.15 oz.) (6)
Provenance
- Commandé par Napoléon Ier (1769-1821) à son orfèvre officiel Martin-Guillaume Biennais
- Légué par l'empereur à son exécuteur testamentaire Charles-Tristan général comte de Montholon (1783-1853), à sa mort sur l'île de Sainte Hélène
- Par descendance dans la famille jusqu'à sa petite fille Renée de Villeneuve Flayosc, marquise de Trans (1852-1941)
- Achat en 1919 par E. Meyer, antiquaire au 231 rue Saint Honoré à Paris.
- Achat le 20 novembre 1919 chez E. Meyer, antiquaire.
- Par descendance jusqu'au propriétaire actuel.
Further details
A FRENCH SILVER-GILT BOUILLON, COVER, STAND, TABLE SPOON, FORK AND FRUIT KNIFE WITH THE IMPERIAL COAT-OF-ARMS, 1809-1814

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Margaux Zoi
Margaux Zoi

Lot Essay

Lorsque Napoléon Ier part en exil sur l'île de Sainte-Hélène en 1815, il est accompagné de trois officiers dont Charles-Tristan de Montholon qui sera son fidèle serviteur jusqu'à sa mort en 1821. Dans le codicille de son testament daté du 16 avril 1821, l'empereur lui lègue ainsi qu'au comte Bertrand et à Marchand: "l'argent, bijoux, argenterie, porcelaine, meubles, livres, armes, etc.., et généralement tout ce qui m'appartient dans l'île de Sainte-Hélène."
De retour en France, Montholon fait faillite et doit fuir en Angleterre où il rencontre Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III. Il complote avec lui et sera également son compagnon de cellule lors de son séjour à la forteresse de Ham entre 1840 et 1846. Nommé comte d'Empire en 1852, il s'éteint l'année suivante à l'âge de 70 ans.
Dans une lettre datée de 1919, la marquise de Villeneuve, petite-fille du comte, authentifie la provenance du bouillon. Ce courrier est certifié par le notaire de Roquefort le 5 février 1920.

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