PAIRE DE BRAS DE LUMIERE ANTROPOMORPHES
PAIRE DE BRAS DE LUMIERE ANTROPOMORPHES

FIN DU XIXEME - DEBUT DU XXEME SIECLE

Details
PAIRE DE BRAS DE LUMIERE ANTROPOMORPHES
FIN DU XIXEME - DEBUT DU XXEME SIECLE
En bronze patiné, brun et mordoré, figurant un bras athlétique enserrant une torchère à cinq lumières au fût fuselé et cannelé, percé pour l'electricité
Hauteur: 50 cm. (19¾ in.) ; Largeur: 38 cm. (15 cm.) ; Profondeur: 75 cm. (29½ in.) (2)
Literature
Bibliographie comparative:
Alain Gruber et al., L'Art décoratif en Europe. Classique et Baroque, Editions Citadelles & Mazenod, Paris, 1992, p. 9.
Further details
A PAIR OF PATINATED BRONZE FIVE BRANCHES ANTROPOMORPHIC WALL-LIGHTS, LATE 19TH, EARLY 20TH CENTURY

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Margaux Zoi
Margaux Zoi

Lot Essay

Les premiers bras de lumière anthropomorphes connus semblent être ceux popularisés par une gravure de l'ornemaniste Jean le Pautre représentant un intérieur baroque. Cette gravure, tirée de la célèbre suite Les Vases publiée en 1657, illustre un somptueux décor dont les tapisseries et le buffet d'orfèvrerie sont éclairés par des bras de lumière anthropomorphes émergeant de masques de style auriculaire.
Le goût pour ces curieux objets semble s'être ensuite propagé au-delà des Alpes où il connût un vif succès, comme en témoigne la paire de bras de lumière vendue par Christie's à Monaco en 1990 (vente Christie's Monaco, 16 juin 1990, lot 139).
Enfin, on ne peut oublier les bras de lumière du mythique décor de Jean Cocteau pour le film La Belle et la Bête de 1946. C'est en effet dans les couloirs du château de la Bête, au décor à la fois surréaliste et merveilleux, que l'on retrouve des lumières portées par des bras nus ; ces derniers, qui ne sont ni de bronze ni de bois, sont bien vivants.

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