Lot Essay
Cf. : M. Dietz & M. Mönninger, Japanese Design, Taschen, 1988, p. 71
C. & P. Fiell, Modern Chairs, éditions Taschen, Köln, 1993, p. 122
C. & P. Fiell, 1000 chairs, éditions Taschen, Köln, 1997, p. 575
D. Sudjic, Shiro Kuramata, Catalogue of works, Phaidon, Londres, 2013, p. 334 n. 413
D. Sudjic, Shiro Kuramata, Essays & Writings, Phaidon, Londres, 2013, p. 101
Il n'existe que deux versions de cette chaise, chacune pièce unique de par le processus même de fabrication. La chaise présentée ici est la première réalisée, laquelle fait également l'objet du film témoignant de la performance et du processus de fabrication. La seconde version, qui ne comporte plus aucune trace de la structure en bois courbé du fauteuil de Josef Hoffmann fait partie des collections de Mr Issey Miyake. La surface du métal de ce dernier est polie et vernie contrairement au nôtre dont le métal est resté non poli et non traité.
Si la seconde partie du titre de l'oeuvre 'Begin the Beguine' est un hommage au Jazz et plus particulièrement à la célèbre chanson composée par Cole Porter en 1935 - éloge rêveur de l'amour, de la perte, du souvenir et de la renaissance - diffusé fréquemment sur la radio des Forces Américaines durant la période d'occupation d'après-guerre au Japon, et qui d'une certaine manière fait au souvenir transitoire, fugace de l'existence de cette chaise à un moment donné.
Enfin il est également permis d'imaginer qu'il renvoie, par un jeu de mots apprécié de Kuramata, à la notion d'origine. Sa simple résonance phonétique - le début du début - semble une évocation de la place de Josef Hoffmann dans l'émergence de la modernité au tournant du siècle dernier, symbole d'un nouveau monde à venir et là encore d'une renaissance.
C. & P. Fiell, Modern Chairs, éditions Taschen, Köln, 1993, p. 122
C. & P. Fiell, 1000 chairs, éditions Taschen, Köln, 1997, p. 575
D. Sudjic, Shiro Kuramata, Catalogue of works, Phaidon, Londres, 2013, p. 334 n. 413
D. Sudjic, Shiro Kuramata, Essays & Writings, Phaidon, Londres, 2013, p. 101
Il n'existe que deux versions de cette chaise, chacune pièce unique de par le processus même de fabrication. La chaise présentée ici est la première réalisée, laquelle fait également l'objet du film témoignant de la performance et du processus de fabrication. La seconde version, qui ne comporte plus aucune trace de la structure en bois courbé du fauteuil de Josef Hoffmann fait partie des collections de Mr Issey Miyake. La surface du métal de ce dernier est polie et vernie contrairement au nôtre dont le métal est resté non poli et non traité.
Si la seconde partie du titre de l'oeuvre 'Begin the Beguine' est un hommage au Jazz et plus particulièrement à la célèbre chanson composée par Cole Porter en 1935 - éloge rêveur de l'amour, de la perte, du souvenir et de la renaissance - diffusé fréquemment sur la radio des Forces Américaines durant la période d'occupation d'après-guerre au Japon, et qui d'une certaine manière fait au souvenir transitoire, fugace de l'existence de cette chaise à un moment donné.
Enfin il est également permis d'imaginer qu'il renvoie, par un jeu de mots apprécié de Kuramata, à la notion d'origine. Sa simple résonance phonétique - le début du début - semble une évocation de la place de Josef Hoffmann dans l'émergence de la modernité au tournant du siècle dernier, symbole d'un nouveau monde à venir et là encore d'une renaissance.