PLATEAU EN ECAILLE DE TORTUE PIQUEE, INCRUSTEE DE NACRE DE BURGAU, CUIVRE ET ARGENT
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PLATEAU EN ECAILLE DE TORTUE PIQUEE, INCRUSTEE DE NACRE DE BURGAU, CUIVRE ET ARGENT

ITALIE, NAPLES, DEUXIEME QUART DU XVIIIEME SIECLE

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PLATEAU EN ECAILLE DE TORTUE PIQUEE, INCRUSTEE DE NACRE DE BURGAU, CUIVRE ET ARGENT
ITALIE, NAPLES, DEUXIEME QUART DU XVIIIEME SIECLE
Décoré de rinceaux et de feuilles d'acanthe stylisées
33 x 23,5 cm. (13 x 9¼ in.)
Literature
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES:
G. de Bellaigue, The James A. de Rothschild Collection at Waddesdon Manor : Furniture, Clocks and Gilt Bronzes, London, 1974, vol. II.
Catalogue de Bibelots, Miniatures et autres objets de valeur, la propriété de sa Majesté la Reine Mary, Londres, 1939, vol. III, p. 85, no. 6.
Special notice
Prospective purchasers are advised that several countries prohibit the importation of property containing materials from endangered species, including but not limited to coral, ivory and tortoiseshell. Accordingly, prospective purchasers should familiarize themselves with relevant customs regulations prior to bidding if they intend to import this lot into another country.
Further details
A MOTHER-OF-PEARL AND SILVER AND COPPER-INLAID TORTOISESHELL PIQUE TRAY, ITALIAN, NAPLES, SECOND QUARTER 18TH CENTURY

Brought to you by

Isabelle Degut
Isabelle Degut

Lot Essay

La technique du piqué, consistant à incruster de la nacre, de l'or ou de l'argent sur de l'écaille de tortue, trouve probablement son origine à Naples vers la fin du XVIème siècle. A en juger par le nombre de références contemporaines à des oeuvres napolitaines en écaille piquée et de pièces conservées qui portent les signatures d'artisans napolitains, Naples semble avoir été le principal centre de production de ces objets. Ainsi, un encrier conservé à la Wallace Collection (Inv. No XXIIIa 35) porte la signature de l'artisan napolitain Sarao, de même qu'un plateau exposé au manoir de Luton Hoo, Bedforshire. On peut aussi citer un encrier de la collection du baron de Rothschild vendu chez Christie's, Londres, le 12 mai 1970, lot 40 portant la signature de Nicolas Storace. On ne sait cependant pas grand-chose de ces artisans. De nombreuses références à des oeuvres en piqué sont également présentes dans les publicités et les catalogues de ventes des XVIIème et XVIIIème siècles.
Un certain nombre de collections britanniques sont réputées pour leurs oeuvres en piqué. Dans son catalogue, Sir Geoffrey de Bellaigue (loc. cit., p. 838) fait référence à la collection d'oeuvres 'de picay' formée par la reine Charlotte, épouse du roi Georges III, comprenant un encrier et deux tabatières, tous par la suite vendus chez Christie's, Londres, le 18 mai 1819, lot 30 ; le 25 mai 1819, lot 67 ; et le 26 mai 1819, lot 17. On trouve de la même façon un cabinet en piqué signé DE LAURENZIF F. dans la collection de la reine Mary (loc. cit.). Mais les collections les plus remarquables de piqué ont été assemblées par les différents membres de la famille Rothschild, comme celle du baron Mayer Amschel Rothschild à Mentmore, vendue par le comte de Rosebery, Mentmore Towers, Buckinghamshire, Sotheby's, le 23 mai 1977, lot 1841 à 1858, et celle du baron Ferdinand de Rothschild à Waddesdon décrite par Sir Geoffrey de Bellaigue (loc. cit., pp. 827-844).

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